lundi 30 décembre 2013

Message de Noël 2013 du Cardinal Sarr


Chers frères et sœurs en Jésus-Christ,

Chers auditeurs,

Chers téléspectateurs,

« GLOIRE A DIEU AU PLUS HAUT DES CIEUX, ET PAIX SUR LA TERRE AUX HOMMES QU’IL AIME ! »

Dans quelques heures, nos églises résonneront au rythme de ce chant de joie et d’espérance ; nos voix se prêteront à la louange des Anges de cette Sainte Nuit de Bethléem ; nos cœurs enfin exulteront à l’espoir de voir Dieu, « qui s’est rendu visible à nos yeux. », comme chante la première Préface de Noël.

Revenant à vous, à travers ce traditionnel message de Noël, je me joins à sa Sainteté, le Pape François, dans l’Exhortation Apostolique La joie de l’Evangile, pour inviter « chaque chrétien, en quelque lieu et situation où il se trouve, à renouveler aujourd’hui même sa rencontre personnelle avec Jésus Christ ou, au moins, à prendre la décision de se laisser rencontrer par Lui, de le chercher chaque jour, sans cesse. » Et puisque « personne n’est exclu de la joie que nous apporte le Seigneur », comme dit encore le Saint Père, j’invite tout un chacun à faire de cette joie un chemin de rencontre avec Dieu, mais aussi et surtout un chemin de rencontre avec le frère humain, surtout le plus démuni, dans une solidarité vivante et opérante.

« GLOIRE A DIEU AU PLUS HAUT DES CIEUX, ET PAIX SUR LA TERRE AUX HOMMES QU’IL AIME ! »

Le Mystère de Noël, chers frères et sœurs, nous apporte une Bonne Nouvelle : DIEU NOUS AIME ET NOUS APPELLE A AIMER. Pour nous manifester son Amour, il se fait présent, présent à tout être humain, présent en chacune de nos situations, même les plus désespérées, présent et agissant dans l’histoire des hommes. Ce qui intéresse Dieu, c’est notre humanité, cette humanité qu’il vient habiter, qu’il vient surtout transformer, rendre plus belle et plus unie. Dieu prend notre chair ; Il entre dans l’histoire des hommes ; le monde divin et le monde humain s’entrelacent. Dieu rappelle ainsi la grandeur et la dignité de l’homme, que chante l’auteur du Ps 8, 6 : « Qu’est-ce que l’homme, Seigneur, pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, pour que tu en prennes souci ? Tu l’as voulu un peu moindre qu’un dieu, le couronnant de gloire et d’honneur. »

Voilà pourquoi, chers frères et sœurs, en fêtant Noël aujourd’hui, n’oublions pas de placer le respect de l’homme, l’attention à l’homme, et l’amour de l’homme, au cœur de nos paroles, de nos gestes et de nos actions, tout simplement au cœur de nos relations. Noël vient transformer nos relations humaines, en mettant en éveil notre capacité d’aimer, en toutes nos rencontres, en toutes nos relations interpersonnelles. Aujourd’hui encore, au XXIe siècle de notre histoire, Noël ne cesse pas de nous rappeler combien il est incohérent de prêcher la haine contre des humains, de promouvoir la violence contre des humains, au nom de Dieu qui aime tant les hommes. 

En ce Noël 2013, que nos vœux, nos cadeaux ne soient pas simplement des gestes traditionnels, des obligations de circonstance, mais qu’ils traduisent un véritable élan d’humanité, qui oriente notre cœur vers les autres, surtout les pauvres. En venant à nous sous le visage d’un enfant pauvre, le Fils de Dieu fait homme nous appelle à Le rencontrer, et à Le servir, en nos frères et sœurs démunis, dans une solidarité vivante et opérante.

En venant à nous sous le visage d’un bébé, le Fils de Dieu fait homme nous appelle à respecter tout enfant comme Lui-même, à respecter la dignité et les droits de tout enfant. Il nous appelle à nous abstenir nous-mêmes de toute atteinte à la dignité et aux droits de l’enfant, et à nous engager dans le combat contre les offenses à l’enfant, telles que le viol d’enfants, l’abandon d’enfants à l’errance dans les rues, l’exploitation d’enfants, l’enrôlement d’enfants dans les milices combattantes…

La pauvreté-misère anéantit l’homme ; elle peut lui faire perdre sa dignité. Combien de personnes et de familles sont aujourd’hui dans le besoin, dans la quête d’un toit, de nourriture, de bien-être social, d’habillement, de scolarisation d’enfants ? En fêtant Noël aujourd’hui, nous nous rappelons que le Sauveur envoyé par Dieu aux hommes n’est pas apparu sous le visage d’un roi tout puissant, mais d’un bébé d’une extrême pauvreté. N’est-ce pas pour nous exhorter à porter notre attention et notre regard vers toutes ces personnes dans le besoin ? 

Je me fais alors le porte-voix d’un tel Sauveur, auprès de nos gouvernants et agents des Services publics. Nous savons que beaucoup d’efforts ont été déployés et sont en train d’être déployés ; nous ne perdons pas de vue les difficultés engendrées par la conjoncture économique mondiale. Pour autant nous vous demandons de redoubler les efforts, d’accélérer les changements, pour résoudre les lancinantes questions de la demande sociale. 

Nous demandons, de la même manière, aux citoyens de toute catégorie de ce pays, d’essayer de changer de comportements, d’avoir plus de discipline, de rigueur et de régularité dans le travail. L’Etat ne pouvant pas tout faire à notre place, notre devoir est de l’accompagner, par des démarches individuelles et collectives de responsabilité, afin de développer notre pays, pour en bannir la pauvreté. Oui, chers frères et sœurs, la fête de Noël nous apporte une Bonne Nouvelle : Dieu nous aime et nous appelles à aimer.

« GLOIRE A DIEU AU PLUS HAUT DES CIEUX, ET PAIX SUR LA TERRE AUX HOMMES QU’IL AIME ! »

Le Mystère de Noël, chers frères et sœurs, nous apporte un grand vœu : LA PAIX SUR LA TERRE ! Oui, la paix est le premier don, que nous apporte le Fils de Dieu. Mais cette paix, que nous apporte Notre Seigneur Jésus Christ, est un don précieux confié à notre responsabilité, un don que nous devons faire fructifier dans le présent et dans l’avenir, Noël n’étant pas seulement une célébration du passé où Dieu est venu, mais du présent où Dieu vient, et de l’avenir où Dieu viendra. 

Devant le visage si souvent douloureux du monde en général et de l’Afrique en particulier, où tant de peuples et de personnes sont meurtris par les violences et la guerre, comment ne pas nous interroger sur notre part de responsabilité commune et individuelle, dans tous ces conflits ? La persistance du conflit de la Casamance, dans notre pays, nous montre sans cesse que l’objectif de la paix est encore loin d’être gagné, à cause de nos réticences au dialogue et à la négociation. Comment ne pas nous interroger alors sur notre contribution effective au soulagement définitif des populations de la Casamance ? Oui, ce conflit a trop duré, et nous n’avons pas le droit de le laisser perdurer encore ! 

Je lance un appel, une fois de plus, à tous les habitants de ce pays, chacun à son niveau de responsabilité. Je lance un appel aux Gouvernants et aux membres du MFDC, aux Communautés religieuses et aux Associations : laissons-nous émouvoir par les souffrances de ces vaillantes populations de la Casamance, nos frères et sœurs sénégalais ! Agissons, de toutes les manières que nous pouvons, pour une paix définitive, afin que notre cher Sénégal soit réellement « le lieu de l’harmonie, de la concorde et de la paix », et le demeure à jamais. La paix à accueillir des mains de Dieu et à construire fait bien partie de l’espérance de Noël !

« GLOIRE A DIEU AU PLUS HAUT DES CIEUX, ET PAIX SUR LA TERRE AUX HOMMES QU’IL AIME ! »

Joyeux Noël, à vous les enfants, les jeunes, les pères et les mères de famille !

Bonne fête de Noël, à vous chers malades, et à vous qui êtes dans les hôpitaux et les cliniques au service des malades !

Bonne fête de Noël, à vous qui êtes en prison !

Bonne fête de Noël à vous tous, chers auditeurs et téléspectateurs : que la paix de Dieu demeure dans vos cœurs et dans vos vies, aujourd’hui et pour toujours ! Amen !

† Théodore Adrien Cardinal SARR

Archevêque de Dakar

mardi 10 décembre 2013

Drogba et Eboués sanctionnés pour un hommage à Mandela ?


drogba éboué
Selon la presse turque, Didier Drogba et Emmanuel Eboué, les deux internationaux ivoiriens de Galatasaray, pourraient être sanctionnés par la Fédération (TFF) pour avoir rendu hommage à Nelson Mandela, décédé jeudi. Les deux joueurs avaient arborés à l'issue de la victoire contre Elazigspor (2-0) vendredi des tee-shirts où était inscrit "Thank you Madiba" (littéralement "Merci Madiba", le surnom de l'icône de la lutte anti-apartheid) pour Drogba et "Rest in peace Nelson Mandela" (Repose en paix Nelson Mandela) pour Eboué. Il est en principe interdit pour les footballeurs d'arborer des slogans ou messages politiques sur leurs maillots, sous peine d'une amende. Les deux Ivoiriens devront passer devant la commission de discipline de la Fédération. 

Le ministre des sports Turc, Suat Kiliç ne souhaite pas de sanction à l’encontre de Didier Drogba et Eboué Emmanuel qui ont porté en championnat des tee-shirts rendant hommage à Nelson Mandela décédé le 5 decembre dernier.
Pour le membre du gouvernement, une sanction ne serait pas bonne pour l’image de Turquie.
” Je ne pense pas que ce soit une bonne décision, que ce soit pour l’image de la Turquie à l’étranger ou pour la liberté d’expression de ces deux joueurs” a déclaré Suat Kiliç en conférence de presse.
Cette intervention du ministre pourrait probablement emmener la Fédération à surseoir à ses sanctions contre les deux joueurs de Galatasaray.

Notons que le capitaine des éléphants de Côte d’Ivoire, Didier Drogba a signifié lundi qu’il ne regrettait pas son geste et serait prêt à le refaire.

lundi 9 décembre 2013

Le monde salue le courage et l'influence de Nelson Mandela


Nelson Mandela, ancien président de l'Afrique du Sud et symbole de la lutte contre l'apartheid, est décédé jeudi soir à son domicile laissant le souvenir d'un géant politique dont le courage et l'influence ont été salués par les dirigeants de la communauté internationale. /Photo d'archives/REUTERS/Juda Ngwenya
Les réactions saluant le "courage" et "l'influence" de Nelson Mandela ont afflué jeudi soir à l'annonce de la mort de l'ancien président sud-africain, symbole de la lutte contre l'apartheid, décédé à son domicile à l'âge de 95 ans.
Le président américain Barack Obama a estimé qu'avec la disparition de Nelson Mandela "le monde avait perdu l'un des êtres humains les plus influents et les plus courageux et les plus sincèrement bons".
Obama a reconnu que sa vie n'aurait pas été la même sans l'ancien opposant sud-african qui a vécu pendant 27 ans en prison.
L'héritage le plus profond que laisse Mandela est celui d'une Afrique du Sud en paix avec le monde, a-t-il ajouté. Mandela fut un homme qui a pris "l'histoire en main et qui a courbé l'arc de l'univers moral vers plus de justice", a ajouté le président américain. "Il a accompli plus que l'on pouvait attendre d'un homme".
Pour le Congrès national africain (ANC), l'Afrique du Sud et le monde ont perdu un "colosse, un modèle d'humanité, d'équité, de justice et de paix". "Sa vie nous a donné le courage d'oeuvrer en faveur du développement et progrès pour mettre fin à la faim et à la pauvreté", écrit l'ANC dans un communiqué.
"Nelson Mandela aura fait l'histoire. Celle de l'Afrique du Sud et du monde tout entier", rappelle le président français François Hollande dans un communiqué.
"Combattant infatigable de l'apartheid, il l'aura terrassée par son courage, son obstination et sa persévérance. (...) Le message de Nelson Mandela ne disparaîtra pas, il continuera d'inspirer les combattants de la liberté et de donner confiance au peuple dans la défense des causes justes et des droits universels", ajoute le chef d'Etat.

Source : Reuters

vendredi 6 décembre 2013

Nelson Mandela est mort: L’ancien président sud-africain est décédé à l’âge de 95 ans

Nelson Mandela est mort

Le président sud-africain Jacob Zuma a annoncé jeudi soir la mort de l'ancien leader de la lutte anti-apartheid et chef d'Etat Nelson Mandela à l'âge de 95 ans. L’Afrique du Sud et le monde entier voient ainsi disparaître l'une des grandes figures de la fin du XXe siècle.
Depuis début juin, le monde entier était suspendu à l’état de santé de Nelson Mandela. L’ancien président sud-africain avait été hospitalisé trois mois pour une infection pulmonaire, conséquence probable de 27 années de réclusion. Et s'il avait finalement rejoint son domicile de Johannesburg, Madiba était toujours dans un état critique, en soins intensifs. Nelson Mandela s'est éteint ce jeudi à 95 ans. Les drapeaux sont en berne en Afrique du Sud jusqu'à ses obsèques: Jacob Zuma a annoncé des funérailles nationales. «Notre peuple a perdu son père, a déclaré le président sud-africain à la télévision nationale. Nous avons une dette de gratitude à la famille Mandela qui a tellement sacrifié pour que notre peuple soit libre».
C’est en effet une véritable icône qui disparaît, un homme dont la vie a touché à la fois les Sud-Africains, mais aussi les habitants de toute la planète. Il faut peut-être remonter à Gandhi pour trouver une personnalité qui a autant fait l’unanimité. Premier président noir d’Afrique du Sud, symbole de l’opposition à l’apartheid, prix Nobel de la paix en 1993, Nelson Mandela est entré dans l’Histoire. 
Pourtant rien ne prédestinait le petit Nelson Rolihlahla Mandela, né le 18 juillet 1918 dans une petit village situé au sud-est du pays, à devenir cette figure de légende. Son second prénom, Rolihlahla, donné par son père, signifie «celui par qui les problèmes arrivent» et le garçon fait très vite preuve d’unesprit de rébellion. À l’université, il est exclu suite à un conflit autour de l’élection de représentants des étudiants, puis il fuit sa famille pour ne pas se plier au mariage arrangé programmé pour lui. Il n’a alors que 22 ans.
Nelson Mandela débarque alors à Johannesburg et c’est là qu’il s’engagera dans le militantisme anti-ségrégation. Il intègre l’ANC (African National Congress), le parti qui défend les intérêts de la minorité noire contre la minorité blanche, tout en réalisant des petits boulots et suivant des études de droit. En 1944, jugeant l’ANC un peu trop mou, Mandela fonde avec Walter Sisulu, son ami et mentor, et Oliver Tambo, la Ligue de jeunesse de l’ANC, plus radicale.
En 1960, il créé Umkhonto we Sizwe («le fer de lance de la Nation»), une branche militaire du mouvement avec lequel il réalise des œuvres de sabotage. Après différentes arrestations, Nelson Mandela est condamné en 1964 à la prison à perpétuité à l’issue d’un procès au cours duquel il a déclaré: «J'ai lutté contre la domination blanche et j'ai lutté contre la domination noire. Mon idéal le plus cher a été celui d'une société libre et démocratique dans laquelle tous vivraient en harmonie avec des chances égales. J'espère vivre assez longtemps pour l'atteindre. Mais si cela est nécessaire, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir». 
Il est enfermé dans le bagne de Robben Island où il passera dix-huit ans, sur ses vingt-sept années de captivité. C’est cette période qui fera de Nelson Mandela le symbole de l’oppression contre son peuple. En son nom et pour réclamer sa libération, de nombreuses manifestations et des concerts sont organisés un peu partout à travers le monde. Il profite de sa détention pour réfléchir à son combat, à la situation de l’Afrique du Sud, et tenter d’analyser ce qui motive ses adversaires. Il ira même jusqu’à leur pardonner et à travailler main dans la main avec eux à sa libération.
Une libération qui intervient le 11 février 1990, suite à la décision du président Frederik De Klerk, ce qui vaudra à ce dernier de partager avec Mandela le prix Nobel de la Paix de 1993. L’événement est retransmis dans le monde entier. Commence alors pour le célèbre prisonnier un parcours motivé par une volonté de paix. Il prône l’arrêt de la lutte armée et à force de négociations avec le pouvoir sud-africain parvient à organiser les premières élections démocratiques et multiraciales en Afrique du Sud en 1994. L’ANC, dont il est à nouveau le leader, s’impose largement et Nelson Mandela devient président de la république. Durant son mandat, en plus de fédérer les Noirs qui l’adulent, il séduit aussi les Blancs. Comme il s’y était engagé au moment d’être élu, il avait alors 77 ans, il ne réalise qu’un seul mandat et laisse sa place en 1999 à Thabo Mbeki et se retire progressivement de la vie politique.
Malgré son âge, il n’en reste pas moins inactif pour autant. Il crée la Fondation Nelson Mandela pour l’éducation, le devoir de mémoire et la lutte contre le sida.
Madiba acquiert alors une stature de vieux sage, que les grands de ce monde rencontrent dès qu’ils voyagent en Afrique du Sud, et qui n’hésite pas à faire entendre sa voix sur des problèmes aussi cruciaux que la guerre en Irak ou le conflit israélo-palestinien.
Durant toute sa vie, Nelson Mandela s’est marié trois fois, en 1944, 1958 et 1998, et a eu six enfants qui lui ont donné vingt petits-enfants. Sa famille est en deuil et pleure son patriarche, et avec elle, le monde entier.

mardi 3 décembre 2013

Paul Walker, l'acteur charismatique de Fast and Furious est mort

Paul Walker: une vie à 100 à l'heure

Jeune, beau, célèbre, Paul Walker incarnait le prototype du beau gosse d'Hollywood. Une belle histoire coupée en plein élan par un tragique accident de voiture. A 40 ans, l'acteur laisse derrière lui une jeune fille de 15 ans, et des amis inconsolables.
Hollywood continue de pleurer la mort de Paul Walker. Il faut dire que la nouvelle, ce week-end, a fait l'effet d'une bombe. L'acteur – qui revenait d'une réunion caritative organisée par son association Reach Out Worldwide dans le comté de Los Angeles – a trouvé la mort alors qu'il se trouvait dans une Porsche avec son ami Roger Rodas. Le Daily Mail révèle d'ailleurs que le fils de ce dernier aurait tenté de sauver les deux hommes, coincés à l'intérieur de la voiture. "J'ai couru après lui et quand je l'ai retrouvé, il était sur les lieux du crash et il essayait de sortir son père du véhicule" explique Jim Tord, témoin de la scène. Paul Walker laisse également derrière lui une fille, Meadow, âgée de 15 ans, qui avait passé la majeure partie de son enfance à Hawaii et s'était récemment rapprochée de son père,venant vivre avec lui en Californie. L'adolescente n'aura finalement guère eu le temps de mieux le connaître.
Le Tout-Hollywood s'est naturellement ému de cette disparition et de nombreuses stars ont tenu à rendre hommage à leur collègue. "Terrible nouvelle, j'ai le cœur brisé" a notamment déclaré Rihanna sur son compte Twitter. Très proche de Walker, Vin Diesel a lui aussi voulu évoquer la mémoire de son ami "Mon frère, tu vas énormément me manquer. Je reste sans voix. Le Paradis vient d'accueillir un nouvel ange. RIP". Sur la page officielle de l'acteur, les agents du Californien ont remercié les fans des nombreux messages de soutien: "Merci de penser à sa famille et ses amis dans vos prières. Nous vous tiendrons au courant de l'adresse à laquelle vous pouvez adresser vos condoléances". 
La mort de Paul Walker pose également de nombreuses questions quant à la suite de Fast and Furious. Alors que le tournage du dernier volet a déjà commencé, on imagine mal une suite amputée d'un des acteurs principaux de la saga. Selon le Hollywood Reporter, Universal, qui produit le long-métrage, a décidé de ne pas abandonner, mais songe plutôt à une réécriture du scénario afin de respecter au mieux la mort de Paul Walker. Malgré tout, ces préoccupations semblaient bien lointaines pour le metteur en scène du film, James Wan: "Pour le moment, je suis dévasté. Je n'arrive pas à réfléchir" a-t-il indiqué sur Twitter. Le contexte semble en effet peu propice même si les prochaines scènes devaient être tournées cette semaine près d'Atlanta. Paul Walker a donc disparu comme il a vécu, trop vite.

vendredi 15 novembre 2013

L'HISTOIRE DU SINGE ET DU LION
Dans une forêt d'Afrique, un singe, obsédé sexuel et un peu inconscient, se promène d'arbre en arbre quand brusquement il aperçoit au sol un lion qui fait la sieste dans une posture aguicheuse.
Une drôle d'envie le prend. Il descend de son arbre, s'approche du lion, lui soulève la queue et commet l'irréparable.
Le lion se réveille en sursaut et le singe s'enfuit à toutes jambes !
Arrivé à un croisement, il cherche à se cacher car il commençe à fatiguer et le lion le poursuit toujours avec détermination. Par chance, il trouve un journal par terre et décide de se dissimuler derrière en faisant semblant de lire les actualités. 
Le lion très énervé arrive à sa hauteur et dit :
- Eh le p'tit derrière son journal ?
Le singe répond:
- Ouais...
Le lion demande:
- T'aurais pas vu passer un singe ?
Peu subtil, le singe répond :
- Celui qui s'est tapé un lion ?
Et le lion répond:
- Merde, qu'est-ce qu'ils sont rapide ces journalistes... c'est déjà dans le journal ?

vendredi 8 novembre 2013

VISITE DE LA DIRECTION GENERALE DES DOUANES A L'USINE KIRENE:

 


Le partenariat avec l’entreprise en marche
 
 
Le 13 juillet 2010, quand l’Administration des Douanes se rendait à l’usine KIRENE, ce n’était point pour une inspection, mais bien pour une rencontre d’échanges avec ses partenaires. Accompagné d’une forte délégation, le Directeur général des Douanes, Mouhamadou Makhtar CISSE a procédé lors de ce déplacement à la visite des installations de cette entreprise industrielle qui évolue dans l’agro-alimentaire. Cette initiative vise à instaurer un climat de confiance entre la Douane et les entreprises, obligées de travailler en synergie.
Le Directeur de la Facilitation et du Partenariat avec l’Entreprise (DFPE), le Lieutenant-Colonel Ousmane MBENGUE, maître d’œuvre de la visite, campe bien le cadre. «  Il faut nécessairement qu’il y ait un partenariat entre l’Administration des Douanes et les entreprises. C’est pourquoi les autorités douanières ont estimé utile de faciliter à ces entreprises les procédures liées à leurs activités », explique-t-il.
En effet, dans le cadre d’une réorganisation et en vue d’une meilleure efficacité, la Direction générale des Douanes a donné un nouvel élan à la facilitation et au partenariat avec le secteur privé. Avec l’érection de la Direction de la Facilitation et du Partenariat avec l’Entreprise c’est son rôle de  conseil et de promotion de privilèges individualisés que l’Administration des Douanes entend renforcer au détriment du contrôle méfiant.
L’idée de base de ce partenariat, comme l’explique le Lieutenant-Colonel Mbengue, c’est de faire en sorte que les agents des Douanes puissent accorder le maximum d’outils de facilitation aux opérateurs vertueux et faire obstacle aux fraudeurs.
A côté de sa mission fiscale, consistant à la collecte des droits et taxes, la Douane  met l’accent sur sa mission économique dont l’un des leviers les plus importants réside dans l’accompagnement des entreprises. Pour le DFPE, « nous devons arriver à ne plus regarder les entreprises comme des fraudeuses potentielles et qu’elles ne nous regardent plus comme des inquisiteurs ».
Une telle démarche permettrait de réduire le plus possible tout ce qui est coût, retard et restriction liés aux formalités administratives et douanières. Cette saine dynamique rencontre l’adhésion de l’hôte de la Douane.
« Aujourd’hui, la moindre pièce qui tarde à arriver chez nous peut stopper notre production, au même titre que les matières premières qui, elles aussi, peuvent bloquer nos productions, si elles n’arrivent pas à temps », soutient le Directeur général de KIRENE, Alexandre ALCANTARA. Celui-ci appelle de tous ses vœux un accompagnement à différents niveaux de l’Administration des Douanes pour continuer à faire rayonner son entreprise.
L’usine KIRENE fabrique de l’eau minérale, des jus de fruits et du lait, à travers une unité moderne pouvant produire 10.800 bouteilles à l’heure et 1 million de litres de lait par mois, d’après les chiffres fournis par sa direction générale. Elle utilise des intrants locaux et importés, vend sur le marché national et exporte notamment ses produits vers le Maroc, l’Italie et l’Egypte.
Après la visite des locaux et les explications, le Directeur général des Douanes et son staff sont repartis posant ainsi un nouveau jalon dans cette collaboration qui se veut fructueuse, en attendant la prochaine étape de cette série de visites.
 

jeudi 31 octobre 2013

Fatou DIOME : « Au nom de tous les bâtards du SENEGAL …»


Fatou DIOME Les folies de Fatou DIOME, on peut résumer ainsi la sortie de l’écrivaine ce mercredi face au public au Goethe Institut. Elle était l’invité du Rendez-vous littéraire mensuel de l’Institut. C’était pour présenter son dernier roman intitulé Impossible de grandir publié en mars 2013. Une œuvre autobiographique où elle dénonce le regard ingrat que la société porte sur les enfants nés hors mariage et l’hypocrisie de la société sénégalaise.
Echanges avec le public
Il faut avoir une certaine liberté pour tirer d’une certaine manière sur des valeurs qu’on peut considérer comme rétrogrades. Mais Fatou DIOME nous dit qu’avec sa liberté de français elle peut mettre le doigt dedans. L’écrivaine est très marquée par le regard, les insultes, les brimades, les remarques de parents et proches durant son enfance parce qu’étant un enfant né hors mariage. Contrairement à la conception générale qu’on peut faire d’un tel état de fait, elle se présente comme « un enfant conçu dans un amour total ». Elle est très fière d’être la fille d’un homme « un Yékini de son époque comme tous les anciens lutteurs, des rock stars de leur époque » et elle parle de sa maman comme « une midinette qui aimait une rock star ». Hier comme aujourd’hui, elle n’en veut nullement à ses parents, juste demander aux hommes de prendre toujours leur responsabilité, « car les femmes ne tombent pas enceintes en buvant de l’eau de pluie mais c’est parce que les hommes y vont », dit-elle. Fatou DIOME de dire qu’elle en a marre du regard porté sur les enfants nés hors mariage. Dans ses échanges avec le public, elle explique que le premier jour où une tante à elle l’a traitée de bâtarde, elle est partie regarder le dictionnaire pour savoir la signification. Comme aussi cette gifle reçue d’un parent après son passage sur le plateau d’une télévision à la suite de la publication de son premier livre, « tu dois vivre dans la discrétion bâtarde au lieu d’écrire des livres », Fatou DIOME avait pourtant plus de trente ans. A tous ces gens et à tous ceux qui pensent comme eux, l’écrivaine de répondre, « je vais encore écrire des livres en parler et même pisser sur leur tombe, je les emmerde ». Fatou DIOME de dire « je parle au nom de tous les bâtards du Sénégal » avant d’ajouter  « à tous les enfants qui vont naître après les navétanes » vous avez une tante qui pense à vous. A côté de ce problème d’enfant né hors mariage, il y a aussi la réalité du  mariage même. Là l’écrivaine demande l’élimination de la dot pour ne pas donner l’impression que les filles sont achetées. A ces filles, elle rappelle ce que disait sa grand-mère, « Fatou, la chose là (le sexe), là où elle se trouve si quelqu’un y parvient c’est qu’on lui a donné ». Et comme pour dire que des réalités bloquent encore les relations amoureuses naturelles, elle soutient que « généralement les filles tombent enceintes parce qu’elles sortent avec des gens  qu’elles n’osent pas présenter à leurs parents ».
Biographie…
Les difficultés du mariage et du divorce sont connues par Fatou DIOME. A 22 ans elle tombe amoureuse d’un français et se marie avec lui contre la volonté des parents de l’écrivaine qui ne sont pas d’accord. Elle parle malheureusement « d’un prince charmant devenu crapaud une fois en France » et d’une belle mère qui lui dit « je n’ai rien contre les noirs mais je n’en veux pas chez-moi ». Seulement pour Fatou DIOME, « le divorce c’est une vie qui se termine et une autre qui s’ouvre si l’on veut rester optimiste ». Pendant six ans elle fait des ménages pour vivre et financer ses études. Les travaux domestiques ne sont plus un problème pour Fatou DIOME car pour elle « ceux qui n’ont pas le choix doivent  toujours vivre de leur sueur ». L’écrivaine d’aujourd’hui a travaillé comme bonne hier à Mbour, à Dakar et même en Gambie pour financer ses études. Pour une anecdote, elle réclame toujours ses 7500FCFA à une dame de Hann Montagne à Dakar, une dette qui date de 1985. Sa patronne n’avait pas payé parce que Fatou avait juste abandonné le boulot avant la fin du mois. Aujourd’hui parlant de toutes ces filles, ses parents sérères notamment qui quittent le village pour travailler en ville, elle interpelle parents et autorités car « l’école, les études, la formation sont les seules chances qu’on peut donner aux enfants pour le développement de ce pays ». Très courageuse et combattante, Fatou DIOME est installée aujourd’hui à Alsace en France, elle est chargée de cours, poursuit études et recherches à l’Université de Strasbourg où elle termine son Doctorat ès Lettres sur Le Voyage, les échanges et la formation dans l’œuvre littéraire et cinématographique de Sembène Ousmane.
Son œuvre
La Préférence nationale, recueil de nouvelles (2001), Le ventre de l’Atlantique, roman (2003), Les loups de l’Atlantique, nouvelles (2002), Kétala, roman (2006), Inassouvies, nos vies, roman (2008), Le vieil homme sur la barque, récit 2010, Celles qui attendent, roman (2010), Mauve, récit (2010), Impossible de grandir, roman (2013). Pour  Fatou DIOME en matière de littérature, ce qui l’intéresse c’est la philosophie des écrivains, d’ailleurs « comme je suis une bâtarde, je mange à tous les râteliers » dit l’écrivaine.
La présentation du dernier roman est faite devant des parents, des frères et sœurs. Dans une parfaite harmonie avec son œuvre, elle a récité presque toute l’introduction du livre sous forme de poème avec parfois de la musique et des gestes de danseur en parlant parfois wolof et sérère. Salie c’est l’héroïne du roman, SALIE avec « e » et nom avec « y », Salie comme celle qu’on a salie ou souillée explique Fatou DIOME. Une  absence nominale pour parler juste de la naissance, elle peut concerner la fille comme le garçon, ici c’est Fatou DIOME, la fille de la petite île de Niodior qui demande qu’on la laisse  vivre et  mourir avec ses folies si c’est ce qu’on pense de son honnêteté et objectivité sur les critiques contre sa société.
Pressafrik

Un enfant s’assied dans le fauteuil du Pape. La sécurité tente de lui proposer des bonbons mais le petit refuse.

Haut comme trois pommes, ce petit bonhomme a défié les évêques et le service de sécurité qui ont essayé, tour à tour, de l’acheter avec des bonbons puis de le forcer à descendre de la scène pour finalement le laisser évoluer à sa guise.
pape

A l’occasion de la journée des familles au Vatican, le Pape François a prononcé une homélie. Homélie un peu chahutée par un petit garçon qui avait visiblement envie de suivre le Pape au plus près.
La sécurité a bien essayé de l’éloigner en lui proposant des bonbons mais le petit garçon est resté sur la scène, profitant même, l’espace d’un instant, du fauteuil du Pape.
Le Pape François a réagi avec le sourire et n’a pas essayé de repousser l’enfant.

Les 10 présidents les plus détestés d’Afrique


Un membre du mouvement Y'En A Marre, opposé à l'ex-président sénégalais Wade
Un membre du mouvement Y'En A Marre, opposé à l'ex-président sénégalais Wade








Un sondage Gallup, publié le 25 avril, donne les cotes de popularité de 34 chefs d’Etat africains. Parmi les moins aimés figurent José Eduardo Dos Santos, Abdoulaye Wade, Robert Mugabe, Joseph Kabila, le roi Mswati III et Jacob Zuma.


Le sondage Gallup, réalisé courant 2011 et publié le 25 avril dernier, donne des informations qui restent ultra-confidentielles dans la plupart des capitales africaines... Si les hommes au pouvoir commandent régulièrement des enquêtes, ils se gardent bien d’en publier les résultats.
L’institut Gallup International, basé à Zurich, en Suisse, s'appuyant sur des échantillons de 1.000 personnes dans chacun des 34 pays testés, a recueilli les opinions des Africains sur leurs présidents. Les résultats paraissent édifiants, et parfois troublants. Palmares.

Wade: 11 ans seulement pour se mettre l'opinion à dos

Pour Abdoulaye Wade, c’est la honte: 70 % d’opinions négatives. L’ancien président du Sénégal aimerait passer pour un grand démocrate, et sa cote a peut-être remonté depuis qu’il a accepté sa défaite électorale face à Macky Sall.
Il n’en figure pas moins, pour 2011, parmi les despotes les plus détestés d’Afrique, pris en sandwich entre l’Angolais José Eduardo dos Santos (78% d’opinions négatives) et le Zimbabwéen Robert Mugabe (62%).
On peut y voir une sorte d’exploit: après tout, Abdoulaye Wade n’est resté que 11 ans au pouvoir, là où les autres ont eu trois décennies pour se mettre leur opinion à dos.
Dos Santos tient en effet le pouvoir en Angola depuis 1979, et Robert Mugabe s’accroche à son fauteuil depuis 1980. Le Prix Nobel de littérature Wole Soyinka ne s’était pas trompé de beaucoup, lorsqu’il avait mis Wade et Mugabe dans le même sac, en février, les traitant «d’octogénaires inamovibles».
Abdoulaye Wade savait pertinemment quelle était sa vraie popularité. Voilà pourquoi il avait cherché à modifier la Constitution en juin dernier, pour se faire réélire avec une majorité de seulement 25% des voix...

Zuma: moins populaire que son vice-président

Jacob Zuma, président de l’Afrique du Sud, une autre démocratie qui passe pour exemplaire, n’est pas non plus en très bonne posture. Il se classe bon 10ème, parmi les plus impopulaires. Sa cote atteint 57% d’opinions positives en 2011 contre 42% d’avis négatifs, selon Gallup...
Et encore, l’institut de sondage sud-africain TNS South Africa estime que ces chiffres sont surestimés, et ne crédite Zuma que d'un piètre 48 % d’opinions positives, en moyenne, pour l'année l’année 2011.
La cote présidentielle, soumise à des hauts et des bas, se trouve en pleine dégringolade: elle est passée d’un pic de 55 % en février 2012 à un creux de 46 % en avril, d'après un sondage TNS publié à Johannesburg le 14 mai. Zuma, à 60 ans, paye pour divers scandales, mais aussi l’exclusion définitive de Julius Malema, ancien leader de la Ligue des jeunes du Congrès national africain (ANC).
Il est désormais supplanté par son vice-président, Kgalema Motlanthe, crédité par Gallup de 49% d’opinions positives. Cet ancien leader syndical, un homme réputé pour son intégrité, sa monogamie, mais aussi son caractère calme et réservé, pourrait succéder au turbulent «J.Z» dès les élections de 2014.
Fait lourd de signification politique en Afrique du Sud: Kgalema Motlanthe draine 68% d’opinions favorables à Soweto, la capitale noire du pays (contre 50% d’opinions favorables à Zuma). Le président reste très populaire dans son groupe ethnique, les Zoulous (67% d’opinions favorables selon TNS). Mais Kgalema Motlanthe, un Batswana qui ne met jamais la carte ethnique en avant, est apprécié à 69% en moyenne par les onze différents groupes linguistiques du pays. Des chiffres peut-être annonciateurs d’une nouvelle ère dans la nation arc-en-ciel...

Mswati III fait sauter la banque

Mswati III, au Swaziland, n’a pas non plus de quoi pavoiser. Le dernier roi d’Afrique, à 44 ans, remporte 43% d’opinions négatives, mais refuse d’écouter les voix de ses opposants, en prison ou en exil. Les résultats du sondage Gallup ont été rejetés en ces termes truculents par les autorités de Mbabane:  
«C’est comme si je venais vous dire que sept de vos petites amies ne vous aiment plus»,
a commenté Percy Simelane, le porte-parole du gouvernement. Et d’enfoncer le clou: «Qu’est-ce qui vous garantit qu’on ne vous raconte pas ça parce qu’on a des visées sur vos petites amies?»
Quid de l’intelligence politique d’un pouvoir qui se sait critiqué pour la polygamie royale, dans un pays par ailleurs laminé par le sida? Avec 26,3% de la population adulte contaminée, le petit royaume affiche ainsi le plus fort taux mondial de prévalence du sida.
Mswati III, l’un des hommes les plus fortunés au monde, compte 13 femmes, chacune disposant de son propre palais et se livrant à des dépenses ostentatoires. Pendant ce temps, le Swaziland se trouve au bord de la banqueroute, et doit emprunter à ses voisins pour payer ses fonctionnaires.

Loin des yeux, plus proche du coeur

La cote pour le moins mitigée de Joseph Kabila, qui ne recueille que 43% d’opinions favorables, contre 46% de défavorables, n’a rien de surprenant. Ce jeune chef d’État de 40 ans s’est fait réélire le 28 novembre 2011 après avoir modifié la Constitution, de manière à l’emporter dès le premier tour avec une majorité simple des voix.
A Kinshasa, les critiques continuent de pleuvoir sur Joseph Kabila, accusé au mieux de n’avoir pas le niveau d’études suffisant et au pire d’être un vulgaire imposteur.
Parmi les plus détestés, on trouve aussi le défunt président du Malawi, Bingy wa Mutharika, disparu en avril ; l’ex-président zambien Rupiah Banda, battu par Michael Sata lors des élections du 20 septembre 2011; mais aussi le Premier ministre du Lesotho Pakalitha Mosisili et le président des ComoresIkililou Dhoinine.
Les avis recueillis sur les hommes au pouvoir ne sont pas forcément liés à la situation du pays, souligne l’institut Gallup, ni à leur longévité au pouvoir. Pourtant, les présidents les mieux notés sont aussi ceux qui ont le moins duré.

Et les plus populaires sont...

Le Burundais Pierre Nkurunziza, réélu en 2010 lors d’un scrutin boycotté par l’opposition, arrive en tête (89% d’opinions positives), avant le Béninois Yayi Boni (87%) et le Malien Amadou Toumani Touré (86%). Ce dernier est très décrié depuis le putsch qui l’a renversé le 22 mars, mais il avait suscité la sympathie en annonçant son intention de ne pas briguer de troisième mandat.
Suivent dans cette liste François Bozizé (Centrafrique, 84%), Mahamadou Issoufou (Niger, 82%), Goodluck Jonathan (Nigeria, 81%), Ian Khama (Botswana, 81%), Alpha Condé (Guinée, 80%), Ali Bongo Ondimba (Gabon, 75%) et... Paul Biya (Cameroun, 73%), au pouvoir depuis 1984.
Curieux mélange de vrais démocrates et de despotes notoires, qui amène à se demander si toutes les personnes interrogées ont répondu à Gallup en leur âme et conscience - sans peur d’éventuelles représailles. Un biais qui rend encore plus impressionnante la cote d’impopularité des chefs d’État détestés.
Sabine Cessou

mardi 29 octobre 2013

Steven Seagal à Touba, guéri par Serigne Saliou Mbacké et converti à l'islam.


Témoignage miraculeux d'un Baye Fall : Serigne Saliou Mbaké a guéri la maladie de Steven Seagal, c’est pourquoi il s’est converti à l’Islam

Steven Seagal, c’est le célèbre américain qui a séduit Hollywood par ses talents d’acteurs et par ses films. Sa popularité a dépassé les frontières. Il a raflé plusieurs fois la première place au classement annuel des personnalités préférées des Américains.
Alors comment un acteur américain de renommé s’est laissé séduire par l’Islam et surtout comment il est arrivé à s’incliner devant le guide religieux Serigne Saliou Mbacké ?




21 heures, dans le quartier de Ouagou Ndiaye, un groupe de Baye Fall se sont réunis pour célébrer leur cérémonie religieuse. Une autre occasion pour eux de chanter les louanges de la Famille Touba. Ils ont évoqué l’influence du Mouridisme au niveau l’international.

Notre agent VIPEOPLES.NET a donc profité de cette cérémonie pour revenir sur les relations entre Steven Seagal et Serigne Saliou Mbacké.

Un des Baye Fall nous répond: « Steven Seagal est un acteur américain très connu au Etats-Unis. Un moment de sa vie, il était atteint d’une grave maladie. Il avait donc consulté plusieurs hôpitaux et malheureusement aucun de ces lieux n’ont pu soigner son mal. Dieu a fait que Steven connaissait un sénégalais, un Baye Fall qui vivait également aux Etats-Unis. C’est lui qui l’a ramené au Sénégal. Ils sont venus ensuite tous les deux dans la ville sainte Touba. »



Le Baye Fall lance un cri de remerciement adressé à Serigne Touba et continua son discours :

« Cette rencontre a changé la vie de Steven Seagal puisque lorsqu’il s’est retrouvé avec Serigne Saliou Mbacké, pour soigner sa maladie, il lui a prêté son boubou blanc qu’il avait l’habitude de porter. Il lui avait demandé de le mettre ensuite, l’américain a passé la nuit dans sa chambre. Au cours de la nuit, Serigne Saliou Mbacké a prié pour lui, a l’aide de son Coran et d’un verre d’eau. Au lendemain matin, Serigne Saliou Mbacké lui avait demandé d’aller se libérer dans les toilettes. Chose qu’il a fait sans opposition. Lorsqu’il est revenu le retrouver, Notre Serigne lui avait fait savoir qu’il etait désormais guéri de sa maladie. Depuis l’acteur américain revienttrès souvent à Touba dès qu’il en a l’occasion, DIEUREUDIEUF SERIGNE TOUBA ! »

Serigne Saliou Mbacké aurait-il donc réellement guéri le célèbre américain Steven Seagal comme le prétend ce Baye Fall ? L’Islam a ses mystères et le Sénégal à une histoire que les grands religieux ont façonné. Encore faut-il mettre de côté la science et d’élever sa foi pour pouvoir y croire.

VIPEOPLES.NET

lundi 21 octobre 2013

HUMOUR de "Rumeurs d'Abidjan"

UN PATIENT
A l'hôpital, les infirmières sont supposées ne pas se moquer des patients (rire). Un jour, un patient se présente à la consultation. Ce patient a peur que l'on se moque de lui; mais l'infirmière lui répond : "C'est certain que je ne vais pas rire, croyez-moi, je suis une professionnelle et je n'ai jamais ri d'un patient en mes vingt ans de carrière". "Très bien" dit alors le patient, et il baisse son pantalon révélant le plus petit pénis que l'infirmière ait jamais vu. En longueur et en diamètre, ce n'était pas plus gros qu'une pile AAA, ni plus gros que le pouce. Alors, Incapable de se contrôler, l'infirmière se met à rire jusqu'à en tomber par terre, pliée en deux. Quelques minutes plus tard, elle parvient à se relever et à reprendre son calme. Elle dit alors : "Je suis vraiment désolée, je ne sais pas ce qui m'a pris. Sur mon honneur en tant qu'infirmière, je vous promets que cela ne se produira plus jamais. Maintenant, c'est quoi le problème?" le patient répond : "C'est enflé ". Ça fait 3 ans que l’infirmière a été limogée mais elle ne fini pas de rire.

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ABONNEMENT
A la rentrée des classes, le directeur du lycée termine son discours d’accueil:
- En ce qui concerne l’internat, je vous rappelle que le bâtiment des filles est strictement interdit aux garçons. Si l’un d’entre vous est surpris sans être accompagné par un professeur, il sera mis à l’amende. La première fois, l’amende se montera à 10 000 frs. La deuxième fois, l’amende sera plus forte: 30 000 frs. Si vous êtes surpris une troisième fois, l’amende sera de 50000 frs. Avez-vous des questions?
un gars lève la main et demande:
- mon viéé, abonnement de l’année là c'est combien?

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LA PRISE ELECTRIQUE
Un enfant qui savait bien dessiner a reproduit un billet de 10 mille sur son banc de classe. Son prof étonné tente de voler ce billet en vain et se rend compte que c’est un dessin. Alors il dit : tu es trop fort ; je veux rencontrer ton père.
Le prof rencontre le papa à l’hôpital dans un état critique et lui dit : mais monsieur, votre fils est bien en dessin hein ! Et le père répond : laisse ce petit maudit. C’est lui qui a dessiné sa mère nue contre le mur et placé son sexe sur la prise électrique . Je me suis déshabillé et j’ai voulu... et voilà où je me suis retrouvé.

MÉDAILLE POUR TOUS – La carte du monde où chaque pays est champion


Saviez-vous que le Chili est le pays où le taux de divorce est le plus faible ? Que la Papouasie-Nouvelle Guinée est le champion toutes catégorise de la diversité linguistique ? Que le Sénégal peut se targuer d'avoir parmi les dépenses militaires les plus faibles du monde ?
Le site d'infographie satirique Doghouse diaries a mis en ligne une étonnante carte du monde, dans laquelle chaque pays est leader... dans sa propre catégorie.

La carte du monde vue par le site Doghouse diaries (cliquez sur l'image pour l'agrandir et zoomer)
Ici, pas de jaloux, les Etats-Unis sont salués pour leur nombre de lauréats aux prix Nobel, l'Argentine pour l'exportation de ses joueurs de football, l'Inde pour ses films, la Russie pour ses ogives nucléaires et... plus étonnant, pour ses framboises, le Laos pour son énergie solaire, etc. La France, elle, est distinguée pour son tourisme.
Toutefois, certaines distinctions n'incitent guère leurs lauréats à se vanter : la Namibie est citée pour ses inégalités sociales, le Yémen pour sa discrimination des femmes, l'Australie pour la prévalence du mélanome et l'Espagne pour son nombre de consommateurs de cocaïne.
Conçue par Rafaan Anvari, cette carte n'a toutefois rien de scientifique, sa principale source étant... l'encyclopédie en ligne Wikipedia. On se demande ainsi sur quelles statistiques s'appuie le cartographe pour affirmer que le Mexique est le pays où l'on a le plus de risques d'être foudroyé, que la Belgique est le pays où l'on se relaxe le plus ou que la Lettonie est le pays où l'on se préoccupe le plus de l'environnement. Mais elle a le mérite de relativiser les traditionnels classements des puissances mondiales s'appuyant sur les seules données économiques, en rappelant que de petits pays peuvent montrer la voie, comme par exemple le Rwanda, champion de la représentation des femmes en politique avec 64 % de députées.
On aurait aimé toutefois que Doghouse diaries trouve un motif de réjouissance plus original à la Birmanie que celui d'avoir le plus grand nombre de birmanophones ou que le Maroc soit cité pour d'autres raisons que d'être le premier pays du couscous !
Le monde.fr