vendredi 31 août 2012

Départ D’Alioune Sarr: Boy Bambara Propose Tyson Pour Diriger Le Cng


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C’est à croire qu’Alioune Sarr est seul contre tous. Acculé de tout bord par les acteurs de la lutte pour rendre la tablier après plus de 16 ans de présence à la tête du comité de gestion de lutte, le Président du Cng est victime de toutes sortes de critique.
La dernière en date celle de Boy Bambara qui propose dores et déjà son remplacement.
Et l’ancienne gloire de porter son choix sur Mouhammed Ndao Tyson qui selon lui, a le meilleur profil pour remplacer Alioune Sarr.
« Un lutteur comme Tyson peut être le futur président du Cng. Il pourrait bien gérer la lutte », a t-il déclaré dans un journal spécialisé.
Par Lamine SAMB

Source: Senego.com

Les 10 grandes destinations du tourisme sexuel en Afrique

La faiblesse d’une réglementation dissuasive et une population libérée du poids des traditions font de l'Afrique un nouveau repaire des touristes sexuels.

DSC_0024.jp, by alentia via Flickr CC.

Grand Baie, la partouzeuse (île Maurice)

Grand Baie, c’est un peu le Saint-Tropez de l’île Maurice. En près de 40 ans, ce qui n’était autre qu’un insignifiant village de pêcheurs est devenu le lieu de villégiature de la bourgeoisie locale. Mais aussi, le temple de la luxure et du libertinage. Sur les plus de 900.000 touristes (pour 2012, les prévisions sont de 980.000 visiteurs) qui séjournent dans l’île du sourire chaque année, un nombre considérable se dirige immédiatement vers Grand Baie. À la recherche du soleil, des cocotiers et du sable fin et doré des plages…
Grand Baie, située à l’extrême-nord de Maurice, attire surtout, parce que, comme n’hésitera pas à vous le dire le premier chauffeur de taxi qui vous conduira à votre hôtel, on y trouve tout ce qu’on veut. Des plaisirs les plus simples, comme se la couler douce au soleil, aux extravagances les plus folles.
En 2010, un producteur de films X a même fait sensation, en vendant l’île comme une vraie destination sexuelle. Il a monté un site Internet dans lequel il met en scène des femmes  sexagénaires effectuant des partouzes avec de très jeunes Mauriciens. Pour des raisons évidentes, nous ne vous redirigerons pas vers le site en question.
Toujours est-il que, à Maurice, presque tout le monde a toujours nié l’existence d’une quelconque forme de tourisme sexuel. Les autorités juraient même leurs grands dieux qu’elles ne savaient pas ce que cela voulait dire. Jusqu’à ce qu’un rapport du département d’Etat américain cite le pays comme étant un lieu d’exploitation de personnes, dont des enfants.
Après ces révélations, le gouvernement mauricien a fait voter une série de lois pour endiguer le phénomène. Mais cela suppose de rendre plus coercitives les conditions d’entrée à Maurice. Or, le tourisme est, avec la canne à sucre, l’autre mamelle de l’économie nationale.
Mauritius, by garybembridge via Flickr CC.

Cape Town, l’homosexuelle (Afrique du Sud)

Personne, dans la ville du Cap, ne s’en cache. Ni ceux qui débarquent d’avion avec leur bermuda au ras des cuisses, ni les autorités qui font tout pour faciliter l’entrée aux visiteurs. Ici, le touriste vient, bien sûr, découvrir les charmes de la nature et la beauté du paysage. Mais certains viennent, aussi, goûter aux plaisirs de la chair, masculine de préférence.
La plupart des guides touristiques vous l’indiqueront, Le Cap est une destination privilégiée pour les homosexuels, dans un continent où l’affaire est encore considérablement taboue. Et il faut dire que les ingrédients sont réunis: une nature luxuriante, un climat méditerranéen, une forte population gay locale (et souvent très jeune), et une législation qui n’interdit plus l’homosexualité depuis la nouvelle Constitution de 1996 qui a suivi la fin de l’apartheid.
De fait, aujourd’hui, n’importe quel gay un peu branché vivant en Occident, vous dira que San Francisco, Miami, Sydney, Berlin ou Amsterdam ne font plus tellement rêver. L’exotisme se trouve au en Afrique du Sud. Bilan, sur les 1,5 million de touristes qui affluent chaque année dans la ville, 15% sont homosexuels, fait savoir le Cape Town Tourism.
Ce qui les attire, ce sont les corps musculeux des «locaux», comme les appellent tous ceux qui débarquent. Lesquels locaux donnent d’ailleurs toutes ses couleurs au quartier gai du Cap.  Mais en réalité, les gays sont partout dans la ville, et l’inévitable prostitution qui va avec. A tel point que, dans son Rapport mondial sur l’exploitation sexuelle, la Fondation Scelles (qui lutte depuis 1993 contre la prostitution et le proxénétisme) a placé Le Cap dans sa liste des endroits à surveiller de près.
Mais ce sont les possibilités de faire du naturisme dans la ville, et donc en Afrique, qui font fantasmer les visiteurs. Beaucoup aussi, viennent tenter de voir, mais sans trop s’aventurer dans les profondeurs du continent «si l'homosexualité en Afrique noire est un mythe ou une réalité», comme le fait observer le sociologue Charles Gueboguo, spécialiste de la question homosexuelle en Afrique.
The city of Cape Town, by derek keals via Flickr CC.

Banjul, la pédophile (Gambie) 

Il y a encore une dizaine d’années, cela se murmurait seulement. Aujourd’hui, le phénomène a pris des proportions telles que, sur place, plus personne ne semble s’en offusquer. Banjul, la capitale de la Gambie, pays minuscule coincé entre le Sénégal et la Guinée Bissau, est devenue une destination de choix pour les amateurs de mineurs. Mais, plus spécifiquement encore, pour les amatrices occidentales de très jeunes éphèbes noirs.
C’est le quotidien britannique The Guardian qui décrivait le phénomène dans un reportage marqué par des détails et des témoignages pour le moins étonnants. Des femmes, entre 45 et 60 ans, venues tout spécialement des Pays-Bas, de la Belgique, de Suisse, du Royaume-Uni, et parfois de la France, à la recherche de plaisirs interdits… avec de jeunes garçons.
Sous la chaleur torride des plages gambiennes, on peut les voir se faire appliquer de la crème solaire par des adolescents. Là-bas, on les appelle les «Marie-Claire», un surnom qu’elles assument sans aucun état d’âme. D’autant plus que ceux pour qui elles viennent en nombre dans le pays ont l’air consentants.
En effet, plus de 50% de la population gambienne a moins de 18 ans. Soit, à peu près 750.000 personnes. Et, tous ces jeunes sont frappés par un chômage massif et une grande pauvreté des familles. Alors, quand ils ne rôdent pas aux abords des hôtels à touristes, ils se précipitent, la nuit tombée, à Sénégambia, tout juste à l’entrée de Banjul.
Ce quartier chaud, à la périphérie Est de la capitale, est le temple de la drague. Les quinquagénaires blanches viennent y faire leur marché du sexe. Et les jeunes pubères le savent, qui exhibent leur corps et rivalisent de déhanchements pour séduire des femmes souvent plus âgées qu’eux de trente ans. Eux aussi ont un surnom, ce sont les «bumsters». Ces gigolos, rapporte une étude de l’Unicef, trouvent d’ailleurs très chic d’être vus avec des blanches.
Pourtant, explique le journal suisse L’hebdo, les vraies affaires entre les «Marie-Claire» et les «Bumsters» se déroulent un peu loin, dans des appartements ou des maisons de location, afin de ne pas s’attirer les foudres des gérants d’hôtels, dont un grand nombre commence à s’organiser pour lutter contre le phénomène des «Marie-Claire». Mais cela n’a pas l’air de décourager celles-ci. Non seulement beaucoup d’entre elles bénéficient de la complicité de la police, indique encore L’hebdo, mais en plus, elles savent qu’elles peuvent compter sur des proies malheureusement faciles.

Saly, l’allumeuse (Sénégal)

Beach in Saly, by dorothy.voorhees via Flickr CC.
Bienvenue à Saly, station balnéaire située à environ 90 km de Dakar, la capitale sénégalaise. Hôtels de luxe, clubs et restos chics, plages de sable fin, bungalows au toit de paille... La station passe pour être le lieu de villégiature le plus séduisant d’Afrique de l’Ouest. Mais Saly est aussi et surtout la capitale du tourisme sexuel au Sénégal. Le célèbre guide français du Routard, il y a quelques années, décrivait ainsi froidement ce petit village chaud de la commune de Mbour:
«Saly est le point de ralliement des Occidentaux vieillissants qui souhaitent goûter aux charmes de jeunes Sénégalais(es), pas toujours majeur(e)s.»
Ici, des jeunes filles à peine sorties de l’adolescence rivalisent d’ingéniosité pour approcher les touristes blancs, tandis que les jeunes hommes exhibent fièrement leur forte musculature sur la plage, histoire de pouvoir offrir leurs services à des dames âgées… ou à des messieurs.
Cela conduit souvent à des situations bien dramatiques. Comme l’histoire de cette Française de 65 ans qui se suicide dans sa chambre d’hôtel en consommant une forte dose d’insecticide, après s’être fait dépouiller de tous ses biens par un jeune garçon. Ou comme celle de ces quatre Français condamnés de deux à dix ans de prison pour pédophilie.
Selon le magazine L'Express, qui rapportait la nouvelle il y a quelques temps, l'un d’eux avait attiré une fillette de 10 ans, vendeuse de cacahuètes sur la plage de Saly, avec un billet de 1000 francs CFA (1,50 euro) et lui avait ensuite fait perdre sa virginité. Le phénomène a pris une telle ampleur qu’une ONG de lutte contre la pédophilie, Avenir de l’enfant, s’est créée en 2002 pour «briser l’omerta et faire se délier les langues». 

Kampala, la délurée (Ouganda)

Kampala view, by Notphilatall via Flickr CC
Un peu comme pour oublier les stigmates de la guerre qui l’a longtemps miné, l’Ouganda a mis en place une politique touristique pour le moins agressive. Kampala, la capitale, est ainsi progressivement devenue une destination populaire. La ville accueille nombre de touristes, des Occidentaux pour la plupart, qui, la nuit tombée, prennent d’assaut les bars, discothèques et hôtels qui pullulent dans la ville.
Beaucoup parmi eux viennent en Ouganda non pas pour les charmes du pays —qui croupit dans une pauvreté endémique (35% des Ougandais vivent en-dessous du seuil de pauvreté)—, mais plutôt pour les charmes des jeunes Ougandaises, le plus souvent à peine sorties de l’adolescence. Des statistiques estiment à plusieurs centaines de milliers le nombre de victimes du tourisme sexuel, dont une part considérable sont des enfants.
A l’exception de l’est du territoire, l’Ouganda est un pays relativement sûr pour les touristes sexuels, qui n’hésitent pas à vanter Kampala comme LA destination incontournable. Ceux-ci ont d’ailleurs ouvert un blog où ils décrivent leurs «souvenirs de voyage» et échangent des informations sur le physique des Ougandaises, les lieux où les trouver, le prix à payer, ainsi que sur la meilleure façon de les appâter.
Les plus aventureux osent même publier quelques photos montrant leurs rapports sexuels avec ces jeunes femmes. Un blog ouvert depuis 2004, sans que les auteurs soient vraiment inquiétés par les autorités. En 2009, le Parlement ougandais a pourtant adopté une loi criminalisant le tourisme sexuel et la pédophilie.

Mombasa, l’effrontée (Kenya)

IMG_2886, by Tom Chandler via Flickr CC
La police a pris l’habitude depuis quelques temps d’effectuer des descentes le long de la côte à Mombasa, une ville portuaire située à 440 km au sud-est de Nairobi, la capitale du Kenya. A chaque intervention, les personnes interpelées se révèlent être des mineurs. Ici, les travailleuses du sexe sont en majorité des adolescentes. Des jeunes filles qui se lancent dans le commerce de leur corps pour fuir la pauvreté.
Leur cible privilégiée ce sont les touristes, qui viennent principalement des Etats-Unis, de Suisse, de Suède, de Norvège ou d’Allemagne. Sur la plage de Mombasa, ces jeunes filles défilent sous le nez des wazungu (hommes blancs), qui n’ont alors que l’embarras du choix.
Une de ces jeunes filles a récemment déclaré au magazine du Bureau de la Coordination des Affaires humanitaires des Nations unies, Irin News:
«Ma mère est veuve et a perdu les deux mains quand elle travaillait dans une aciérie de Mombasa, ce qui me force à faire ce que je fais.»
Avant d’ajouter tout de même que la plupart de ses clients préfèrent des relations sexuelles non protégées.
Les autorités, aidées par des ONG, traquent les touristes sexuels, même s’il est encore difficile d’estimer l’ampleur du phénomène. Cependant, une étude conjointe du gouvernement kényan et du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) publiée en 2006 faisait savoir que jusqu’à 30% des adolescentes des villes côtières du Kenya se livrent au commerce du sexe. Et le Code de conduite pour la protection des enfants contre l’exploitation sexuelle dans l’industrie du voyage et du tourisme, adopté en 2004, semble toujours ne faire peur à personne. Ni aux pédotouristes, ni à leurs victimes.

Hammamet, l’opulente (Tunisie)

Hammamet, by WomEOS via Flickr CC
Tous ceux qui ont eu l’occasion de visiter la ville s’accordent à le dire: avec sa médina, sa marina, sa plage, son parc animalier, et ses centaines d'hôtels, Hammamet est une vraie usine à touristes.
Très fréquentée l’été par une clientèle venant majoritairement d’Europe de l’Est, la station attire forcément par le charme luxuriant de ses plages, son cosmopolitisme et l’exubérance des soirées qu’elle propose, le plus souvent animées par les meilleurs DJ. Située à une soixantaine de kilomètres au sud de Tunis, la capitale, c'est l'une des principales stations balnéaires de la Tunisie.
Hammamet, c’est aussi ces cabarets surchauffés où les étrangers peuvent venir admirer les danseuses du ventre. Mais la ville est surtout une destination réputée pour être un véritable lieu de débauche. Partout, on peut croiser des prostituées qui semblent n’avoir aucun mal à offrir leurs charmes à des touristes. Et sur les plages, de très jeunes gens tiennent compagnie à des vieux messieurs souvent bedonnants ou à des femmes d’un âge assez avancé. On peut les voir aussi dans certains restaurants huppés de la ville, quand ils ne les accompagnent pas tout simplement sur les petites plages privées naturistes que compte Hammamet.
En Afrique du Nord, la station balnéaire est devenue, depuis plusieurs années, une destination de choix pour les touristes sexuels. Le soleil, la douceur du climat et surtout l’assurance de mettre la main sur des proies faciles, les encourage à revenir parfois plusieurs fois par an. Pourtant, il continue de régner comme une sorte d’omerta sur la question. Tout le monde est au courant, mais presque personne n'en parle. Ni les autorités, ni les populations locales.

Kribi, la libertine (Cameroun)

Dès la tombée de la nuit et loin du tumulte des plages, le cœur de Kribi bat au Carrefour Kinguè. A ce croisement de rues, se sont installés les principaux bars et cabarets ainsi que les plus grands restaurants qui rythment les soirées de cette petite ville de 50.000 habitants, située sur la côte atlantique, à quelques 200 km au sud de Douala, la capitale économique du Cameroun.
Cette petite station balnéaire, avec ses plages de sable fin doré, ses cocotiers, ses bungalows et ses coins sauvages, est un peu pompeusement appelée la «Côte d’Azur du Cameroun». C’est ici que se déversent chaque année, surtout entre novembre et janvier, plusieurs centaines de milliers de touristes. Et pratiquement tous à la recherche de ce que Kribi offre de plus exotique en plus de son cadre paradisiaque: ses jolies filles et ses jeunes éphèbes.
Cependant, malgré le pipeline entre le Tchad et le Cameroun qui traverse la ville, malgré les travaux d’agrandissement du vieil aéroport, malgré le projet de construction d’un port en eau profonde, le chômage est accablant et le tourisme sexuel a le vent en poupe.
Ici, pour les touristes généralement en provenance de France ou des Etats-Unis, le bonheur ne coûte qu’une petite misère: 10.000 francs CFA (15 euros) pour un échange avec une jeune Kribienne —quand ils ne déboursent pas 60.000 francs CFA (90 euros) pour faire venir un mineur dans leur chambre, avec la complicité des vigiles des hôtels. Ces chiffres ont été rapportés il y a quelques temps par le journal camerounais Le Messager.


Pour l’heure, les autorités ferment les yeux et préfèrent parler de simple prostitution. Même si elles ont fait adopter en 2007 une charte contre le tourisme sexuel, signée par tous les acteurs de la filière touristique. Et c’est l’écrivain Amély James Koh-Bela, grande militante pour les droits des femmes et la protection des mineurs, qui décrit bien le problème du tourisme sexuel au Cameroun, dans son ouvrage Mon combat contre la prostitution:
«Des jeunes filles postées aux abords des grands hôtels et restaurants fréquentés par les Européens, des femmes quinquagénaires qui déferlent à Kribi pour trouver des petits jeunes ou des enfants livrés comme des colis dans la chambre d’étrangers avec la complicité du personnel hôtelier.»

Marrakech, la perverse (Maroc)

Djemaa El-fna, Marrakech, by Procsilas via Flickr CC
Même avant la fameuse sortie de l’ancien ministre français Luc Ferry à la télévision, la ville de Marrakech au Maroc avait la réputation d'être un haut lieu du libertinage. Une ville où tout semble permis; une ville dont l’image est, depuis longtemps, associée au tourisme sexuel et à la pédophilie.
La ville ocre, comme on l’appelle, regorge en effet de tous les exotismes et de tous les plaisirs possibles. Les casinos du complexe hôtelier La Mamounia, les multiples boîtes de nuit branchées de Marrakech, ses riads et ses cabarets où l’on drague à tout-va. Chaque année, ils sont entre 600.000 et un million de touristes (dont une moitié de Français) à assiéger la ville, qui a opté pour un tourisme de luxe. Conséquence, elle accueille essentiellement une clientèle aisée. Le tourisme représente aujourd'hui 10% du PIB du Maroc.
Les prostitués, hommes et femmes, ont bien vu la manne et ont eux aussi envahi Marrakech. Mais les touristes, en quête de chair plus fraîche, s’offrent les services de «rabatteurs» qui les accostent pour leur «livrer» des mineurs. Il y a quelques années, un reportage de la télévision française évoquait le cas de cette fillette de 8 ans qui avait été «livrée» pour environ 150 euros.
Ce n’est plus un secret pour personne: à Marrakech, les enfants sont les doubles victimes du tourisme sexuel. Celles des fameux «rabatteurs» et celles des pédotouristes. Des associations se sont engagées dans la lutte contre ce fléau et ont forcé les autorités à agir. Même si, comme l'explique Najat Anwar de l’ONG Touche pas à mon enfant, les résultats sont encore peu satisfaisants:
«Les procédures contre les étrangers restent très rares. Les autorités craignent de porter préjudice au tourisme en ternissant la réputation du pays.»

Nosy Be, la pudique (Madagascar)

Nosy-be-Madagascar-june2011, by iz4aks via Flickr CC
L’accueil est chaleureux pour les touristes, le long du chemin qui va de l’aéroport à Ambatoloaka, la station balnéaire de Nosy Be, au nord-ouest de Madagascar. Chaleureux mais dissuasif, au vu des messages qui informent des lourdes peines prévues en cas d’«attentat à la pudeur» contre des mineurs. Traduisez: le tourisme sexuel est interdit sur la Grande Île et puni d’une amende de 2 à 10 millions d’ariarys (de 715 à 3.500 euros), assortie de 5 à 10 ans de prison.
Mais la nuit tombée, la première destination touristique malgache se transforme en une véritable plaque tournante du commerce du sexe. Loin des plages de sable fin et des eaux luxuriantes de la mer, les pédotouristes, parmi les 400.000 visiteurs que Madagascar accueille chaque année, vont se fondre avec les habitants de Nosy Be. Une population de quelques 109.000 habitants, essentiellement constituée de jeunes et frappée par la pauvreté et le chômage. Acculés par la misère, ces jeunes ont entre 15 et 20 ans et affluent à Nosy Be pour «trouver» une Européenne ou un mari blanc.
La prostitution s’est développée dans cette île située sur la côte mozambicaine depuis les premiers grands licenciements provoqués par les programmes d’ajustement structurel des années 90. Aujourd’hui, le chômage est massif et 76% de la population vit avec moins d'un dollar par jour, selon des chiffrés rapportés en avril 2011 par le journal Midi Madagascar. Les familles ont du mal à subvenir aux besoins des enfants, qui se retrouvent donc sur les plages à la merci des «prédateurs» occidentaux.
Raoul Mbog

La grève du sexe, comment ça marche au juste?

Les Togolaises ont ressorti une arme fatale pour réclamer le départ du régime en place: la grève du sexe. Mais des questions se posent quant à la réelle efficacité d'une telle stratégie.

Au Ve siècle avant J.-C., une guerre entre les deux cités ennemies, Sparte et Athènes, fait rage en Grèce (la guerre du Péloponèse).
Pour ramener la paix dans sa contrée, une belle Athénienne du nom de Lysistrata invite les femmes grecques à entamer une grève totale du sexe, jusqu'à ce que les hommes cessent le combat.
Cette pièce imaginée par le dramaturge grec Aristophane, il y a 1.500 ans, trouve encore quelques échos dans nos sociétés contemporaines et notamment en Afrique de l'Ouest.
Le 26 août, des femmes du collectif Sauvons le Togo ont appelé «toutes les citoyennes» à observer une semaine d'abstinence sexuelle, afin de contraindre les hommes à se mobiliser pour le report des élections législatives et la démission du président Faure Gnassingbé.
Le corps féminin serait-il devenu un instrument de coercition? Pour Isabelle Améganvi, avocate et membre du bureau exécutif de l’Alliance nationale pour le changement (ANC, opposition), cela ne fait aucun doute.
«Les femmes utilisent leurs corps comme une arme de lutte car les hommes ont toujours décidé à leur place et usent et abusent de leur corps. Aujourd'hui, le sexe de la femme sert à une noble cause, il est un moyen d'expression.»
En effet, certaines femmes prennent très tôt conscience du pouvoir de leur corps et jouent de leurs attributs auprès des hommes. Elles veulent dès lors se servir des registres sexuels et maternels qu'on leur confère, pour militer.
«Même si ce n'est pas une généralité, les hommes considèrent avoir un pouvoir naturel et utilisent les femmes  comme des objets sexuels. La grève du sexe représente un moyen pour les femmes de faire savoir qu'elles peuvent être autre chose,  qu'elles peuvent sortir de la sphère domestique pour aller vers le politique», explique Catherine Coquery-Vidrovitch, historienne française, spécialiste de l'Afrique et professeure émérite de l'université Paris-Diderot.

Guerre des sexes

Mais les femmes s'extraient assez difficilement de cette sphère. Elles sont souvent perçues comme des «mères nourricières» et accomplissent des tâches domestiques. Elles sont en charge du foyer, des enfants, de leur mari et doivent surtout assurer la descendance.
D'ailleurs, en analysant l'emploi de la terminologie «grève du sexe», on s'aperçoit, comme le souligne Ophélie Rillon, doctorante en histoire de l'Afrique au Centre d'étude des mondes africains (Cémaf), que le sexe, en tant qu'acte de plaisir et de reproduction est considéré comme un travail féminin et appartient au travail domestique des femmes.
La grève du sexe serait donc un moyen pour ces dernières «d'atteindre l'homme, car l'abstinence met en danger le lignage. Cela le renverrait à son incapacité, à son impuissance, à gouverner le pays», observe Jean-Pierre Dozon, anthropologue et directeur d'études à l'EHESS.
Car, si les hommes détiennent le pouvoir, les femmes sont les premières victimes de la mauvaise gouvernance d'un pays.
«Lorsque les richesses sont accaparées et que le chômage augmente, c'est aux femmes qu'incombent la tâche de s'occuper de leurs enfants et de leur mari qui ne trouvent pas de travail », explique Isabelle Améganvi.
Le sexe semble permettre aux femmes de s'exprimer et de remettre en cause le pouvoir des hommes, mais il a une autre fonction. Il sert aussi d'arme politique pour les militantes.  
«Les femmes développent des outils militants sexués en rapport avec la place qu'on leur attribue. Bien souvent, on fait appel aux femmes en tant qu’êtres sexués dans les organisations: en tant que mères, épouses etc. Aux hommes revient la direction des organisations, les grands discours etc. Ils se mettent en avant et sont arrêtés. Les femmes sont reléguées dans des tâches subalternes: elles organisent le mouvement à la base, diffusent les mots d’ordre dans les quartiers, nourrissent les militants», analyse Ophélie Rillon, dont la thèse porte sur le genre des luttes sociales et politiques au Mali (1960-2009).
Une division sexuée du militantisme que l'on retrouvait déjà en Guinée, lors de la lutte pour l’indépendance dans les années 1950.
Pour asseoir son pouvoir, le futur président Sékou Touré avait alors exhorté ses sympathisantes à pratiquer le chantage sexuel sur leurs époux pour les obliger à rejoindre le Parti nationaliste (PDG-RDA).

Arme politique

Cette action militante n'est pas la première du genre sur le continent. Ces dix dernières années, les grèves du sexe les plus médiatisées furent sans doute celles du Kenya et du Liberia dont les femmes togolaises se sont inspirées.
En 2009, au Kenya, un collectif de femmes avait décrété une semaine d’abstinence sexuelle pour contraindre les politiques à réformer le pays à la suite d’une grave crise entre le président Mwai Kibaki et son rival Raila Odinga.
Un procédé qui s'était avéré payant, puisque le chef de l’Etat et le chef du gouvernement avaient fini par signer un accord de partage du pouvoir.
Même succès au Liberia, en 2003, où la militante Leymah Gbowee, pour faire avancer les négociations de paix entre l’ancien président Charles Taylor et les différents chefs de guerre, avait appelé à l'abstinence.
Si les grèves du sexe n'ont pas toutes eu des effets concrets,  elles ont servi de véritable coup de pub pour l'opposition. Une force de frappe bien comprise par le collectif Sauvons le Togo dont l'appel à l'abstinence a déjà dépassé les frontières.
Depuis dimanche, l'information a été reléguée dans la presse internationale des États-Unis en passant par la Chine.

Droit à la révolte

Même si beaucoup de ces actions se sont déroulées en Afrique, les cas de grèves du sexe ne sont pas l'apanage du continent.
En Colombie et en Belgique, d'autres cas d'appel à l'abstinence ont été relevés. Reste cependant que, au Togo, Kenya et au Liberia, ce type d'actions semble revêtir une envergure nationale et semble vouloir influer sur les destinées du pays.
Un engouement militant qui  serait en partie dû à la forte présence de femmes entrepreneures dans ces trois pays. C'est le cas des femmes d'affaires du Togo spécialisées dans la vente de pagne, appelées les Nanas Benz. Ces «market women» furent  les toutes premières à introduire les grosses cylindrées allemandes Mercedes Benz dans le pays. 
«La dictature paralysante de l'ancien président togolais Eyadema et le chômage grandissant a contraint ces femmes à devenir des chefs de famille et à être autonomes financièrement. Du fait de leur place, les Nanas Benz ont gagné le droit de s'exprimer et d'avoir une place dans la lutte», souligne Jean-Pierre Dozon.
A cela s'ajouterait, à une échelle sociale moins élevée, l'existence d'une vie collective féminine très forte qui aurait également permis la montée du militantisme.
Pour Catherine Coquery-Vidrovitch, «les associations de femmes appelées “tontines” qui mettent en commun leur épargne en vue de la solution des problèmes particuliers ou collectifs auraient permis aux femmes d'inventer des formes politiques de lutte».
Une entraide que l'on retrouve dans les rituels africains.
«Les rôles des deux sexes sont nettement différenciés dans ces pays. Du coup, la solidarité féminine est très présente, précise Jean-Pierre Dozon. En Côte d'Ivoire, par exemple, quand une femme meurt en couche, tous les hommes sont chassés du village, car ils sont tenus responsables de cette mort. Les femmes prennent alors le pouvoir. Ces rituels reconnaissent aux femmes le droit de se révolte.»
Stéphanie Plasse

Sénégal: la tyrannie du sexe

Selon une statistique de l'année 2008, 97% des femmes au Sénégal connaissent l’orgasme. Merci qui? Eh! bien, merci les substances aphrodisiaques. La femme sénégalaise ne recule devant aucune originalité pour stimuler sa libido. Et ferrer son homme, comme on dit dans les rues de Dakar.

Y a-t-il un mode d’emploi pour faire l’amour? Si l’on en croit les pratiques et traditions sénégalaises, oui! La recherche du plaisir et la satisfaction du partenaire valent tous les détours.
Aux traditionnels jeux de danses érotiques, certaines préfèrent aujourd’hui l’utilisation des aphrodisiaques, qu’elles jugent plus stimulants et bien plus efficace. Les parties sex-toys ont également pris le dessus sur les longues séances de déhanchements en béthio (petits pagnes troués).
Exit l’image de la femme docile et soumise. Les femmes sénégalaises assument de plus en plus leur sexualité et s’essayent aux techniques les plus folles pour donner du plaisir à leur conjoint. En plus des philtres d’amour, élixirs et autres potions, les Sénégalaises disposent de tout un arsenal de séduction pour faire tomber n’importe quel mâle.
Cure-dents, gels, pastilles, savons, comprimés, mixture à base de beurre de karité sont utilisés pour faire «grimper au rideau» son homme. Comme en témoigne une jeune dame, «une fois les volets tirés et les lumières éteintes» tout est permis pour redonner un peu de couleur à la vie sexuelle.

Marché du sexe au cœur de la capitale

Dans les méandres du marché HLM de Dakar, sis au cœur de la capitale, un véritable business du plaisir existe. Ici, le sexe est au cœur d’une véritable industrie. Mais, on est bien loin des sex-shops des grandes capitales européennes, où les objets de désir sexuel s’exposent sans complexe.
Dans ces lieux là, rien ne laisse présager de ce commerce rose. Rien de bien attirant, à part les effluves d'encens qui vous titillent les narines à quelques mètres à la ronde.
Ramatoulaye, nom d’emprunt, est bien connue dans ce milieu.
La quinquagénaire, d’origine malienne, a blanchi sous le harnais de la vente des produits aphrodisiaques. Depuis près de 20 ans, la vieille dame est spécialisée dans le commerce de ces produits. Elle détient tous les codes et rouages pour être au top sous la couette.
Certaines femmes, trouvées dans son magasin, lui prêtent même des pouvoirs mystiques, car elle détiendrait également un pouvoir de guérison contre le mauvais œil.
«Voilà ma fille, puisque vous êtes une jeune mariée. Il faut juste utiliser ce produit que vous malaxerez sur le pénis de votre mari 30 minutes avant les rapports sexuels. Cela augmentera la taille de son sexe», susurre-t-elle à l’oreille d’une jeune fille accompagnée de sa mère.
Poursuivant son discours, la propriétaire expose son arsenal. A côté des bine-bines (perles de reins), encens et autres petits pagnes, la dame fait l’inventaire de ces différents produits:
«J’ai une mixture à base de karité que l’on applique sur la paroi vaginale et qui excite l’homme. Tu peux aussi utiliser les pastilles pour rétrécir la paroi vaginale», détaille-t-elle. 
La dame explique que ces pastilles plus connues sous le nom de «Saf safal» (pimentez) procurent une jouissance inouïe aux hommes et fait ainsi durer le plaisir pour le couple.  
Un peu plus loin, Mor, tient également boutique. Dans son magasin grouille, une panoplie de bouteilles, parfums, boites à l’emballage aguicheur et aux noms provocateurs, Crazy, Touch me. La boutique grouille de monde. Quatre vendeurs sont aux petits soins des clientes. Et vantent les effets des derniers produits arrivés.

Tout cela est-il sain pour la santé?

Des gels au goût de menthe, fraise ou encore banane, des sprays à la fois antiseptiques et stimulant la libido, des cure-dents, des gels pour augmenter le volume des seins, des hanches ou encore des fesses sont disponibles et même des pastilles au gout de poivre, sont proposés à la clientèle qui souhaite agrémenter leur vie intime. Excusez du peu!
La dernière trouvaille qui fait des émules: un café stimulant.  «Il faut le faire boire à l’homme une heure avant les rapports sexuels  pour stimuler sa libido», explique le vendeur. A moindre coût, entre 5000 Fcfa et 12.000 Fcfa (entre 7,5 et 18 euros), les femmes peuvent disposer de tous les produits nécessaires  pour faire tourner la tête à n’importe quel homme. Mais à quel prix?
Bien souvent l’utilisation de ces produits est stigmatisée. Ils  ne sont, en effet, soumis à aucun contrôle et par conséquent ne sont pas protégés par la Pharmacie nationale d’approvisionnement. Mais Mor rassure:
«Cela fait plus de 10 ans que je vends ces produis, et je n’ai jamais reçu de plainte de clients. Il n’y a jamais eu de problèmes avec mes produits ».
Pourtant, il y a trois semaines, la plus grande entreprise de commercialisation de produits aphrodisiaques au Sénégal, le groupe Excaf Telecom a été épinglé par la douane. Les produits, Ngora Keng et Mbir bi, vendus comme de petits pains, ont été saisis et interdits de vente. Mais, cet épisode est loin de freiner les ardeurs des utilisateurs, qui en usent et abusent. Le plus important, «est d’arriver à garder son homme», lance cette jeune femme rencontrée dans le magasin. Qu’importe les moyens!

«Je séduis donc j’existe»

Le sexe dans la société sénégalaise est souvent considéré comme un sujet tabou. Mais dans l’intimité, les femmes laissent libre cours à leurs élucubrations. Dans un ouvrage, intitulé Erotisme et Sexualité au Sénégal et en Afrique, Oumou Touré, l’auteur de l’ouvrage explique que le «jeu de la séduction permet aux femmes qui s’y adonnent d’affirmer et de sentir la consistance de leur soi féminin».
Et, écrit en ce sens «je séduis donc je suis une femme », qui est une paraphrase de la célèbre formule de Descartes, «je pense donc je suis». Mais qui dans ce sens prend une tout autre signification.
Ainsi, quoiqu’il se passe dans l’intimité des chambres, «le jeu de la séduction se raconte entre femmes mariées sur le chemin du marché, de la borne fontaine, autour du fourneau ou lors de rencontres de femmes, ces fameux tours (cérémonies de rencontre) lors desquels elles rivalisent d’arsenal et de recettes», raconte l’ouvrage. Une manière pour ces femmes de vivre une sexualité longtemps refoulée.
Dans la boutique du jeune commerçant Mor, une jeune dame, qui requiert l’anonymat se confie. «Il faut y aller mollo avec le café sinon il ne va pas s’arrêter», lance-t-elle  à sa voisine, qui à son tour raconte son expérience.  
«Cela m’est arrivée une fois avec les pastilles au poivre. C’était la première fois que je les utilisais et j’en ai trop mis. Malheureusement cette nuit, il ne s’était rien passé au lit. J’avais le sexe en fourmis, j’ai dû aller aux toilettes pour les retirer pour dormir tranquillement», explique-t-elle dans un éclat de rires. La discussion s’anime. Chacune y va de son expérience.
«Et toi pourquoi es-tu si timide? N’es-tu pas mariée? Parle, on est entre femmes mariées», lance une jeune dame à une jeune mariée restée silencieuse au fond du magasin. Dans un roulement des yeux, Fanta, une quinquagénaire, intervient.  «Laisse-la faire sa timide. En tout cas, il faut  être jongué (coquine) pour ferrer son homme, sinon il ira voir ailleurs», avertit-elle. Qui disait qu’aux jeux de la séduction et de l’érotisme tous les coups ne sont pas permis?
Lala Ndiaye

Suppression du SENAT: Pape Diop d'accord!


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S’il y’a un opposant au régime en place qui approuve la suppression du sénat par Macky Sall, c’est bien Pape Diop le Président du sénat.
Le patron de Benno Bokk Guiss a fait savoir au Président de la République qu’il était entièrement en phase avec lui pour faire une croix sur le sénat.
C’était lors d’une audience que lui a accordée hier le Chef de l’Etat et au cours de laquelle l’ancien Président de l’Assemblée Nationale a promis de parler au nom de tous les sénateurs qui vont voter le projet de loi pour la suppression du Sénat le moment venu.
Comme on se retrouve.
Par Lamine SAMB

Source: Senego.com

mardi 28 août 2012

Condamnée à Mort : Tabara Samba, La Femme Sénégalaise Exécutée Au Pays De Jammeh

Tabara samb







Malgré les appels à la raison de ses pairs africains et des organisations des droits de l’homme, Yaya Jammeh est resté sourd. L’homme fort de Banjul, a mis sa menace en exécution. Les neuf condamnés à mort ont été fusillés hier dimanche. Et, c’est un communiqué officiel du ministre de l’intérieur qui confirme ainsi la mauvaise nouvelle. Parmi eux, une femme sénégalaise. Fusillée en même temps que les huit autres condamnés, Tabara Samba, avait été jugée et condamnée à mort en septembre 2007 pour avoir tué son mari parce que ce dernier avait pris une seconde épouse.
Cette dernière, avait toujours rejeté ces accusations. Elle avait affirmé au tribunal lors de son procès, que son mari était un soulard, qui avait l’habitude de la violenter.

Source: Senego.com