lundi 30 décembre 2013

Message de Noël 2013 du Cardinal Sarr


Chers frères et sœurs en Jésus-Christ,

Chers auditeurs,

Chers téléspectateurs,

« GLOIRE A DIEU AU PLUS HAUT DES CIEUX, ET PAIX SUR LA TERRE AUX HOMMES QU’IL AIME ! »

Dans quelques heures, nos églises résonneront au rythme de ce chant de joie et d’espérance ; nos voix se prêteront à la louange des Anges de cette Sainte Nuit de Bethléem ; nos cœurs enfin exulteront à l’espoir de voir Dieu, « qui s’est rendu visible à nos yeux. », comme chante la première Préface de Noël.

Revenant à vous, à travers ce traditionnel message de Noël, je me joins à sa Sainteté, le Pape François, dans l’Exhortation Apostolique La joie de l’Evangile, pour inviter « chaque chrétien, en quelque lieu et situation où il se trouve, à renouveler aujourd’hui même sa rencontre personnelle avec Jésus Christ ou, au moins, à prendre la décision de se laisser rencontrer par Lui, de le chercher chaque jour, sans cesse. » Et puisque « personne n’est exclu de la joie que nous apporte le Seigneur », comme dit encore le Saint Père, j’invite tout un chacun à faire de cette joie un chemin de rencontre avec Dieu, mais aussi et surtout un chemin de rencontre avec le frère humain, surtout le plus démuni, dans une solidarité vivante et opérante.

« GLOIRE A DIEU AU PLUS HAUT DES CIEUX, ET PAIX SUR LA TERRE AUX HOMMES QU’IL AIME ! »

Le Mystère de Noël, chers frères et sœurs, nous apporte une Bonne Nouvelle : DIEU NOUS AIME ET NOUS APPELLE A AIMER. Pour nous manifester son Amour, il se fait présent, présent à tout être humain, présent en chacune de nos situations, même les plus désespérées, présent et agissant dans l’histoire des hommes. Ce qui intéresse Dieu, c’est notre humanité, cette humanité qu’il vient habiter, qu’il vient surtout transformer, rendre plus belle et plus unie. Dieu prend notre chair ; Il entre dans l’histoire des hommes ; le monde divin et le monde humain s’entrelacent. Dieu rappelle ainsi la grandeur et la dignité de l’homme, que chante l’auteur du Ps 8, 6 : « Qu’est-ce que l’homme, Seigneur, pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, pour que tu en prennes souci ? Tu l’as voulu un peu moindre qu’un dieu, le couronnant de gloire et d’honneur. »

Voilà pourquoi, chers frères et sœurs, en fêtant Noël aujourd’hui, n’oublions pas de placer le respect de l’homme, l’attention à l’homme, et l’amour de l’homme, au cœur de nos paroles, de nos gestes et de nos actions, tout simplement au cœur de nos relations. Noël vient transformer nos relations humaines, en mettant en éveil notre capacité d’aimer, en toutes nos rencontres, en toutes nos relations interpersonnelles. Aujourd’hui encore, au XXIe siècle de notre histoire, Noël ne cesse pas de nous rappeler combien il est incohérent de prêcher la haine contre des humains, de promouvoir la violence contre des humains, au nom de Dieu qui aime tant les hommes. 

En ce Noël 2013, que nos vœux, nos cadeaux ne soient pas simplement des gestes traditionnels, des obligations de circonstance, mais qu’ils traduisent un véritable élan d’humanité, qui oriente notre cœur vers les autres, surtout les pauvres. En venant à nous sous le visage d’un enfant pauvre, le Fils de Dieu fait homme nous appelle à Le rencontrer, et à Le servir, en nos frères et sœurs démunis, dans une solidarité vivante et opérante.

En venant à nous sous le visage d’un bébé, le Fils de Dieu fait homme nous appelle à respecter tout enfant comme Lui-même, à respecter la dignité et les droits de tout enfant. Il nous appelle à nous abstenir nous-mêmes de toute atteinte à la dignité et aux droits de l’enfant, et à nous engager dans le combat contre les offenses à l’enfant, telles que le viol d’enfants, l’abandon d’enfants à l’errance dans les rues, l’exploitation d’enfants, l’enrôlement d’enfants dans les milices combattantes…

La pauvreté-misère anéantit l’homme ; elle peut lui faire perdre sa dignité. Combien de personnes et de familles sont aujourd’hui dans le besoin, dans la quête d’un toit, de nourriture, de bien-être social, d’habillement, de scolarisation d’enfants ? En fêtant Noël aujourd’hui, nous nous rappelons que le Sauveur envoyé par Dieu aux hommes n’est pas apparu sous le visage d’un roi tout puissant, mais d’un bébé d’une extrême pauvreté. N’est-ce pas pour nous exhorter à porter notre attention et notre regard vers toutes ces personnes dans le besoin ? 

Je me fais alors le porte-voix d’un tel Sauveur, auprès de nos gouvernants et agents des Services publics. Nous savons que beaucoup d’efforts ont été déployés et sont en train d’être déployés ; nous ne perdons pas de vue les difficultés engendrées par la conjoncture économique mondiale. Pour autant nous vous demandons de redoubler les efforts, d’accélérer les changements, pour résoudre les lancinantes questions de la demande sociale. 

Nous demandons, de la même manière, aux citoyens de toute catégorie de ce pays, d’essayer de changer de comportements, d’avoir plus de discipline, de rigueur et de régularité dans le travail. L’Etat ne pouvant pas tout faire à notre place, notre devoir est de l’accompagner, par des démarches individuelles et collectives de responsabilité, afin de développer notre pays, pour en bannir la pauvreté. Oui, chers frères et sœurs, la fête de Noël nous apporte une Bonne Nouvelle : Dieu nous aime et nous appelles à aimer.

« GLOIRE A DIEU AU PLUS HAUT DES CIEUX, ET PAIX SUR LA TERRE AUX HOMMES QU’IL AIME ! »

Le Mystère de Noël, chers frères et sœurs, nous apporte un grand vœu : LA PAIX SUR LA TERRE ! Oui, la paix est le premier don, que nous apporte le Fils de Dieu. Mais cette paix, que nous apporte Notre Seigneur Jésus Christ, est un don précieux confié à notre responsabilité, un don que nous devons faire fructifier dans le présent et dans l’avenir, Noël n’étant pas seulement une célébration du passé où Dieu est venu, mais du présent où Dieu vient, et de l’avenir où Dieu viendra. 

Devant le visage si souvent douloureux du monde en général et de l’Afrique en particulier, où tant de peuples et de personnes sont meurtris par les violences et la guerre, comment ne pas nous interroger sur notre part de responsabilité commune et individuelle, dans tous ces conflits ? La persistance du conflit de la Casamance, dans notre pays, nous montre sans cesse que l’objectif de la paix est encore loin d’être gagné, à cause de nos réticences au dialogue et à la négociation. Comment ne pas nous interroger alors sur notre contribution effective au soulagement définitif des populations de la Casamance ? Oui, ce conflit a trop duré, et nous n’avons pas le droit de le laisser perdurer encore ! 

Je lance un appel, une fois de plus, à tous les habitants de ce pays, chacun à son niveau de responsabilité. Je lance un appel aux Gouvernants et aux membres du MFDC, aux Communautés religieuses et aux Associations : laissons-nous émouvoir par les souffrances de ces vaillantes populations de la Casamance, nos frères et sœurs sénégalais ! Agissons, de toutes les manières que nous pouvons, pour une paix définitive, afin que notre cher Sénégal soit réellement « le lieu de l’harmonie, de la concorde et de la paix », et le demeure à jamais. La paix à accueillir des mains de Dieu et à construire fait bien partie de l’espérance de Noël !

« GLOIRE A DIEU AU PLUS HAUT DES CIEUX, ET PAIX SUR LA TERRE AUX HOMMES QU’IL AIME ! »

Joyeux Noël, à vous les enfants, les jeunes, les pères et les mères de famille !

Bonne fête de Noël, à vous chers malades, et à vous qui êtes dans les hôpitaux et les cliniques au service des malades !

Bonne fête de Noël, à vous qui êtes en prison !

Bonne fête de Noël à vous tous, chers auditeurs et téléspectateurs : que la paix de Dieu demeure dans vos cœurs et dans vos vies, aujourd’hui et pour toujours ! Amen !

† Théodore Adrien Cardinal SARR

Archevêque de Dakar

mardi 10 décembre 2013

Drogba et Eboués sanctionnés pour un hommage à Mandela ?


drogba éboué
Selon la presse turque, Didier Drogba et Emmanuel Eboué, les deux internationaux ivoiriens de Galatasaray, pourraient être sanctionnés par la Fédération (TFF) pour avoir rendu hommage à Nelson Mandela, décédé jeudi. Les deux joueurs avaient arborés à l'issue de la victoire contre Elazigspor (2-0) vendredi des tee-shirts où était inscrit "Thank you Madiba" (littéralement "Merci Madiba", le surnom de l'icône de la lutte anti-apartheid) pour Drogba et "Rest in peace Nelson Mandela" (Repose en paix Nelson Mandela) pour Eboué. Il est en principe interdit pour les footballeurs d'arborer des slogans ou messages politiques sur leurs maillots, sous peine d'une amende. Les deux Ivoiriens devront passer devant la commission de discipline de la Fédération. 

Le ministre des sports Turc, Suat Kiliç ne souhaite pas de sanction à l’encontre de Didier Drogba et Eboué Emmanuel qui ont porté en championnat des tee-shirts rendant hommage à Nelson Mandela décédé le 5 decembre dernier.
Pour le membre du gouvernement, une sanction ne serait pas bonne pour l’image de Turquie.
” Je ne pense pas que ce soit une bonne décision, que ce soit pour l’image de la Turquie à l’étranger ou pour la liberté d’expression de ces deux joueurs” a déclaré Suat Kiliç en conférence de presse.
Cette intervention du ministre pourrait probablement emmener la Fédération à surseoir à ses sanctions contre les deux joueurs de Galatasaray.

Notons que le capitaine des éléphants de Côte d’Ivoire, Didier Drogba a signifié lundi qu’il ne regrettait pas son geste et serait prêt à le refaire.

lundi 9 décembre 2013

Le monde salue le courage et l'influence de Nelson Mandela


Nelson Mandela, ancien président de l'Afrique du Sud et symbole de la lutte contre l'apartheid, est décédé jeudi soir à son domicile laissant le souvenir d'un géant politique dont le courage et l'influence ont été salués par les dirigeants de la communauté internationale. /Photo d'archives/REUTERS/Juda Ngwenya
Les réactions saluant le "courage" et "l'influence" de Nelson Mandela ont afflué jeudi soir à l'annonce de la mort de l'ancien président sud-africain, symbole de la lutte contre l'apartheid, décédé à son domicile à l'âge de 95 ans.
Le président américain Barack Obama a estimé qu'avec la disparition de Nelson Mandela "le monde avait perdu l'un des êtres humains les plus influents et les plus courageux et les plus sincèrement bons".
Obama a reconnu que sa vie n'aurait pas été la même sans l'ancien opposant sud-african qui a vécu pendant 27 ans en prison.
L'héritage le plus profond que laisse Mandela est celui d'une Afrique du Sud en paix avec le monde, a-t-il ajouté. Mandela fut un homme qui a pris "l'histoire en main et qui a courbé l'arc de l'univers moral vers plus de justice", a ajouté le président américain. "Il a accompli plus que l'on pouvait attendre d'un homme".
Pour le Congrès national africain (ANC), l'Afrique du Sud et le monde ont perdu un "colosse, un modèle d'humanité, d'équité, de justice et de paix". "Sa vie nous a donné le courage d'oeuvrer en faveur du développement et progrès pour mettre fin à la faim et à la pauvreté", écrit l'ANC dans un communiqué.
"Nelson Mandela aura fait l'histoire. Celle de l'Afrique du Sud et du monde tout entier", rappelle le président français François Hollande dans un communiqué.
"Combattant infatigable de l'apartheid, il l'aura terrassée par son courage, son obstination et sa persévérance. (...) Le message de Nelson Mandela ne disparaîtra pas, il continuera d'inspirer les combattants de la liberté et de donner confiance au peuple dans la défense des causes justes et des droits universels", ajoute le chef d'Etat.

Source : Reuters

vendredi 6 décembre 2013

Nelson Mandela est mort: L’ancien président sud-africain est décédé à l’âge de 95 ans

Nelson Mandela est mort

Le président sud-africain Jacob Zuma a annoncé jeudi soir la mort de l'ancien leader de la lutte anti-apartheid et chef d'Etat Nelson Mandela à l'âge de 95 ans. L’Afrique du Sud et le monde entier voient ainsi disparaître l'une des grandes figures de la fin du XXe siècle.
Depuis début juin, le monde entier était suspendu à l’état de santé de Nelson Mandela. L’ancien président sud-africain avait été hospitalisé trois mois pour une infection pulmonaire, conséquence probable de 27 années de réclusion. Et s'il avait finalement rejoint son domicile de Johannesburg, Madiba était toujours dans un état critique, en soins intensifs. Nelson Mandela s'est éteint ce jeudi à 95 ans. Les drapeaux sont en berne en Afrique du Sud jusqu'à ses obsèques: Jacob Zuma a annoncé des funérailles nationales. «Notre peuple a perdu son père, a déclaré le président sud-africain à la télévision nationale. Nous avons une dette de gratitude à la famille Mandela qui a tellement sacrifié pour que notre peuple soit libre».
C’est en effet une véritable icône qui disparaît, un homme dont la vie a touché à la fois les Sud-Africains, mais aussi les habitants de toute la planète. Il faut peut-être remonter à Gandhi pour trouver une personnalité qui a autant fait l’unanimité. Premier président noir d’Afrique du Sud, symbole de l’opposition à l’apartheid, prix Nobel de la paix en 1993, Nelson Mandela est entré dans l’Histoire. 
Pourtant rien ne prédestinait le petit Nelson Rolihlahla Mandela, né le 18 juillet 1918 dans une petit village situé au sud-est du pays, à devenir cette figure de légende. Son second prénom, Rolihlahla, donné par son père, signifie «celui par qui les problèmes arrivent» et le garçon fait très vite preuve d’unesprit de rébellion. À l’université, il est exclu suite à un conflit autour de l’élection de représentants des étudiants, puis il fuit sa famille pour ne pas se plier au mariage arrangé programmé pour lui. Il n’a alors que 22 ans.
Nelson Mandela débarque alors à Johannesburg et c’est là qu’il s’engagera dans le militantisme anti-ségrégation. Il intègre l’ANC (African National Congress), le parti qui défend les intérêts de la minorité noire contre la minorité blanche, tout en réalisant des petits boulots et suivant des études de droit. En 1944, jugeant l’ANC un peu trop mou, Mandela fonde avec Walter Sisulu, son ami et mentor, et Oliver Tambo, la Ligue de jeunesse de l’ANC, plus radicale.
En 1960, il créé Umkhonto we Sizwe («le fer de lance de la Nation»), une branche militaire du mouvement avec lequel il réalise des œuvres de sabotage. Après différentes arrestations, Nelson Mandela est condamné en 1964 à la prison à perpétuité à l’issue d’un procès au cours duquel il a déclaré: «J'ai lutté contre la domination blanche et j'ai lutté contre la domination noire. Mon idéal le plus cher a été celui d'une société libre et démocratique dans laquelle tous vivraient en harmonie avec des chances égales. J'espère vivre assez longtemps pour l'atteindre. Mais si cela est nécessaire, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir». 
Il est enfermé dans le bagne de Robben Island où il passera dix-huit ans, sur ses vingt-sept années de captivité. C’est cette période qui fera de Nelson Mandela le symbole de l’oppression contre son peuple. En son nom et pour réclamer sa libération, de nombreuses manifestations et des concerts sont organisés un peu partout à travers le monde. Il profite de sa détention pour réfléchir à son combat, à la situation de l’Afrique du Sud, et tenter d’analyser ce qui motive ses adversaires. Il ira même jusqu’à leur pardonner et à travailler main dans la main avec eux à sa libération.
Une libération qui intervient le 11 février 1990, suite à la décision du président Frederik De Klerk, ce qui vaudra à ce dernier de partager avec Mandela le prix Nobel de la Paix de 1993. L’événement est retransmis dans le monde entier. Commence alors pour le célèbre prisonnier un parcours motivé par une volonté de paix. Il prône l’arrêt de la lutte armée et à force de négociations avec le pouvoir sud-africain parvient à organiser les premières élections démocratiques et multiraciales en Afrique du Sud en 1994. L’ANC, dont il est à nouveau le leader, s’impose largement et Nelson Mandela devient président de la république. Durant son mandat, en plus de fédérer les Noirs qui l’adulent, il séduit aussi les Blancs. Comme il s’y était engagé au moment d’être élu, il avait alors 77 ans, il ne réalise qu’un seul mandat et laisse sa place en 1999 à Thabo Mbeki et se retire progressivement de la vie politique.
Malgré son âge, il n’en reste pas moins inactif pour autant. Il crée la Fondation Nelson Mandela pour l’éducation, le devoir de mémoire et la lutte contre le sida.
Madiba acquiert alors une stature de vieux sage, que les grands de ce monde rencontrent dès qu’ils voyagent en Afrique du Sud, et qui n’hésite pas à faire entendre sa voix sur des problèmes aussi cruciaux que la guerre en Irak ou le conflit israélo-palestinien.
Durant toute sa vie, Nelson Mandela s’est marié trois fois, en 1944, 1958 et 1998, et a eu six enfants qui lui ont donné vingt petits-enfants. Sa famille est en deuil et pleure son patriarche, et avec elle, le monde entier.

mardi 3 décembre 2013

Paul Walker, l'acteur charismatique de Fast and Furious est mort

Paul Walker: une vie à 100 à l'heure

Jeune, beau, célèbre, Paul Walker incarnait le prototype du beau gosse d'Hollywood. Une belle histoire coupée en plein élan par un tragique accident de voiture. A 40 ans, l'acteur laisse derrière lui une jeune fille de 15 ans, et des amis inconsolables.
Hollywood continue de pleurer la mort de Paul Walker. Il faut dire que la nouvelle, ce week-end, a fait l'effet d'une bombe. L'acteur – qui revenait d'une réunion caritative organisée par son association Reach Out Worldwide dans le comté de Los Angeles – a trouvé la mort alors qu'il se trouvait dans une Porsche avec son ami Roger Rodas. Le Daily Mail révèle d'ailleurs que le fils de ce dernier aurait tenté de sauver les deux hommes, coincés à l'intérieur de la voiture. "J'ai couru après lui et quand je l'ai retrouvé, il était sur les lieux du crash et il essayait de sortir son père du véhicule" explique Jim Tord, témoin de la scène. Paul Walker laisse également derrière lui une fille, Meadow, âgée de 15 ans, qui avait passé la majeure partie de son enfance à Hawaii et s'était récemment rapprochée de son père,venant vivre avec lui en Californie. L'adolescente n'aura finalement guère eu le temps de mieux le connaître.
Le Tout-Hollywood s'est naturellement ému de cette disparition et de nombreuses stars ont tenu à rendre hommage à leur collègue. "Terrible nouvelle, j'ai le cœur brisé" a notamment déclaré Rihanna sur son compte Twitter. Très proche de Walker, Vin Diesel a lui aussi voulu évoquer la mémoire de son ami "Mon frère, tu vas énormément me manquer. Je reste sans voix. Le Paradis vient d'accueillir un nouvel ange. RIP". Sur la page officielle de l'acteur, les agents du Californien ont remercié les fans des nombreux messages de soutien: "Merci de penser à sa famille et ses amis dans vos prières. Nous vous tiendrons au courant de l'adresse à laquelle vous pouvez adresser vos condoléances". 
La mort de Paul Walker pose également de nombreuses questions quant à la suite de Fast and Furious. Alors que le tournage du dernier volet a déjà commencé, on imagine mal une suite amputée d'un des acteurs principaux de la saga. Selon le Hollywood Reporter, Universal, qui produit le long-métrage, a décidé de ne pas abandonner, mais songe plutôt à une réécriture du scénario afin de respecter au mieux la mort de Paul Walker. Malgré tout, ces préoccupations semblaient bien lointaines pour le metteur en scène du film, James Wan: "Pour le moment, je suis dévasté. Je n'arrive pas à réfléchir" a-t-il indiqué sur Twitter. Le contexte semble en effet peu propice même si les prochaines scènes devaient être tournées cette semaine près d'Atlanta. Paul Walker a donc disparu comme il a vécu, trop vite.