lundi 16 novembre 2020

LA CHARTE DE L’IMPÉRIALISME: VOICI LE DOCUMENT EXCLUSIF ÉLABORÉ À WASHINGTON EN PLEINE TRAITE NÉGRIÈRE ET NÉGOCIÉ À LA CONFÉRENCE DE BERLIN EN 1885

La présente « charte » a été élaborée à Washington pendant la « traite négrière », ensuite discrètement négociée à la « conférence de Berlin en 1885 » pendant que les puissances Occidentales se partageaient l’Afrique ; renégocié secrètement à Yalta au moment du partage du monde en deux blocs après la deuxième guerre mondiale et pendant la création de la « Société des Nations », l’ancêtre de l’« ONU ». Source : « Musée de Tervuren [*]



I. DISPOSITION GÉNÉRALE

Article 1° :
De la Devise : – Devise  de  l’impérialisme : Gouverner le monde et contrôler les richesses de la planète ; Notre politique est de diviser pour mieux régner, dominer, exploiter et piller pour remplir nos banques et faire d’elles les plus puissantes du monde.

Article 2° :
Aucun pays du tiers-monde ne constitue un Etat souverain et indépendant.

Article 3° :
Tout pouvoir dans les pays du tiers-monde émane de nous, qui l’exerçons par la pression sur les dirigeants qui ne sont que nos marionnettes. Aucun organe du tiers-monde ne peut s’en attribuer l’exercice.

Article 4° :
Tous les pays du tiers-monde sont divisibles et leurs frontières  déplaçable selon notre volonté. Le respect de l’intégrité territoriale n’existe pas pour le tiers-monde.

Article 5° :
Tous les dictateurs doivent mettre leurs fortunes dans nos banques pour la sécurité de nos intérêts. Cette fortune servira des dons et crédits accordés par nous comme assistance et aide au développement aux pays du tiers-monde.
II. DU RÉGIME  POLITIQUE

Article 6° :
Tout pouvoir et gouvernement établi par nous est légal, légitime et démocratique. Mais tout autre pouvoir ou gouvernement qui n’émane pas de nous est illégal, illégitime et dictatorial, quelle que soit sa forme et sa légitimité.

Article 7° :
Tout pouvoir qui oppose la moindre résistance à nos injonctions perd par le fait même sa légalité, sa légitimité et sa crédibilité. Il doit disparaître.
III. DES TRAITES  ET  DES  ACCORDS

Article 8° :
On ne négocie pas les accords et les contrats avec les pays du tiers-monde, on leur impose ce qu’on veut et ils subissent notre volonté.

Article 9° :
Tout accord conclu avec un autre pays ou une négociation sans notre aval est nulle et de nul effet.
IV. DES DROITS  FONDAMENTAUX

Article 10° :
Là où il ya nos intérêt, les pays du tiers-monde n’ont pas de droit, dans les pays du sud, nos intérêts passent avant la loi et le droit international.

Article 11° :
La liberté d’expression, la liberté d’associations et les droit de l’homme n’ont de sens que dans le pays où les dirigeants s’opposent à notre volonté.

Article 12° :
Les peuples du tiers-monde n’ont pas d’opinion ni de droit, ils subissent notre loi et notre droit.

Article 13° :
Les pays du tiers-monde n’ont ni culture ni civilisation sans se référer à la civilisation Occidentale.

Article 14° :
On ne parle pas de génocide, de massacre ni des « crimes de guerre » ou des « crimes contre l’humanité» dans les pays où nos intérêt sont garantis. Même si le nombre des victimes est très important.
V. DES FINANCES PUBLIQUES

Article 15° :
Dans les pays du tiers-monde, nul n’a le droit de mettre dans leurs  banques un plafond d’argent fixé par nous. Lorsque la fortune dépasse le plafond, on la dépose dans l’une de nos banques pour que les bénéfices retournent sous forme des prêts ou d’aide économique au développement en espèce ou en nature.

Article 16° :
N’auront droit à l’aide précitée, les pays dont les dirigeants font preuve d’une soumission totale à nous, nos marionnettes  et nos valets.

Article 17° :
Notre aide doit-être accompagnée des recommandations fortes de nature à empêcher et briser toute action de développement des pays du tiers-monde.
VI. DES TRAITES  MILITAIRES

Article 18° :
Nos armées doivent être toujours plus fortes et plus puissantes que les armées des pays du tiers-monde. La limitation et l’interdiction d’arme des destructions massive ne nous concerne pas, mais les autres.

Article 19° :
Nos armées doivent s’entraider et s’unir dans la guerre contre l’armée d’un pays faible pour afficher notre suprématie et se faire craindre par les pays du tiers-monde.

Article 20° :
Toute intervention militaire a pour objectif de protéger nos intérêts et ceux de nos valets.

Article 21° :
Toute opération d’évacuation des ressortissants des pays Occidentaux cache notre mission réelle, celle de protéger nos intérêts et ceux de nos valets.
VII. ACCORDS INTERNATIONAUX

Article 22° :
L’ONU est notre instrument, nous devons l’utiliser contre nos ennemis et les pays du tiers-monde pour protéger nos intérêts.

Article 23° :
Notre objectif est de déstabiliser et détruire les régimes qui nous sont hostiles et installer nos marionnettes sous la protection de nos militaires sous la couverture des mandats des forces de l’« ONU ».

Article 24° :
Les résolutions de l’« ONU » sont des textes qui nous donnent le droit et les moyens de frapper, de tuer et de détruire les pays dont les dirigeants et les peuples qui refusent de se soumettre à nos injonctions sous la couverture des résolutions du Conseil de Sécurité de l’« ONU ».

Article 25° :
Notre devoir est de maintenir l’Afrique et d’autres pays du monde dans le sous-développement, la miser, la division, les guerres, le chaos pour bien les dominer, les exploiter et les piller a travers les « Missions » de «Nations-Unies ».

Article 26° :
Notre règle d’or est la liquidation physique des leaders et dirigeants nationalistes du tiers-monde.

Article 27° :
Les lois, les résolutions, les cours et tribunaux des « Nations-Unies » sont nos instruments de pression contre les dirigeants et les leaders des pays qui défendent les intérêts de leurs peuples.

Article 28° :
Les dirigeants des puissances Occidentales ne peuvent être poursuivis, arrêter ni incarcérer par les cours et tribunaux de l’« ONU », même s’ils commettent des « crimes de guerre », de « génocide » ou des « crimes contre l’humanité ».

NOTE :

[*] À Tervuren se trouve le « Musée royal de l’Afrique centrale », Tervuren (anciennement Tervueren et également en français) est une commune néerlandophone de Belgique située en Région flamande dans la province du Brabant flamand. C’est la seule commune périphérique de la Région de Bruxelles-Capitale à être située dans l’arrondissement de Louvain (les autres sont situées dans l’arrondissement de Hal-Vilvorde). Elle compte environ 20 600 habitants.



La charte de l’impérialisme élaborée à Washington en pleine traite négrière, puis ensuite négociée à la conférence de Berlin en 1885 autour du partage du gâteau africain a quelque chose à voir avec la Cour Pénale Internationale aujourd’hui. Aussi à Yalta, fut-elle renégociée secrètement au moment d’un autre  partage du monde en deux blocs. A peine deux siècles après sa mise sous fonts baptismaux que les pontes issues de  la double conférence, de Berlin et Yalta, respectivement en SDN (Société Des Nations) et l’ONU (Organisation des Nations Unies), la situation des pays du tiers monde  et la mentalité des impérialistes occidentaux n’ont véritablement pas évolué. Ainsi, cette charte se déclinera-t-elle en 28 articles d’un cynisme sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Au demeurant,  nous mettrons pour l’heure un zoom sur l’article premier d’une série de 28 articles qui seront examinés de près au cours d’une succession d’analyses.  Les dispositions générales sont composées de cinq articles, dont le premier est libellé comme suit: « De la devise : de l’impérialisme : gouverner le monde et contrôler les richesses de la planète. Notre politique est de diviser pour mieux régner, dominer, exploiter et piller pour remplir nos banques  et faire d’elles les plus puissantes du monde ».

Ainsi verrons-nous les différents actes qui  motivent leurs besoins effrénés de suprématie sur le monde entier et comment effraient-ils les pays pauvres avec la CPI en remplissant et rendant fortes leurs institutions financières.

Une véritable administration terrestre qui ne dit pas son nom est celle établie secrètement par l’occident pour s’approprier tous les biens de ce monde et dominer tous les hommes qui ne sont de leur race. En quelque sorte une copie satanique de l’administration saine voulue par Dieu le créateur de l’univers. En installant leur décor dont seuls ils ont le secret, les occidentaux affichent désormais leur mépris pour toutes espèces humaines ne leur ressemblant pas et qui osent les défier dans leur cheminement impérialiste. Les faits qui expliquent leurs actes sont légion. D’aucuns ont qualifié l’assassinat de Patrice Lumumba au Congo-belge en 1961 de fait banal. Or en réalité ce fut le premier Africain qui avait véritablement défié ce « gouvernement du monde » en affirmant en face du roi belge que le Congo traiterait d’égal à égal désormais avec la Belgique, pays souverain comme le Congo.

Et retenez bien que c’est la CIA (Central Intelligence Agency) par le truchement de l’ambassadeur américain au Congo, Timberlay qui avait manigancé et ordonné l’arrestation et la mise à mort de Lumumba par les forces onusiennes sous ordres américain. Après lui, Kwamé N’krumah lui aussi était victime de ce gouvernement mondial pour avoir fait montre d’une gestion rationnelle du Ghana au point que le pays était en passe de se passer des aides sataniques du fonds monétaire international et de la banque mondiale. Ces deux banques, organes de pression sur les pays pauvres ont été sévèrement dénoncés en 1986 par Thomas Sankara les qualifiant de « structures de conception de la pauvreté africaine ». La suite on la connait. Sur ordre de ses maîtres, Félix Houphouet-Boigny de Côte d’Ivoire mit en marche le plan de suppression physique du jeune capitaine trop dérangeant. Ce fut chose faite en octobre 1987, installant l’homme de leur réseau, Compaoré, au pouvoir au Burkina Faso. Leurs récentes victimes en Afrique sont Kadhafi et Gbagbo.

Car Kadhafi a posé deux actes majeurs pour l’émergence de l’Afrique. Le satellite Africain RASCOM1 et le fonds monétaire africain. Le satellite permettrait de baisser les couts des communications et ferait perdre 500 millions de dollars que l’Europe encaisse encore, aujourd’hui par an sur les conversations téléphoniques même à l’intérieur du même pays africain, pour le transit des voix sur les satellites européens comme Intelsat. L’autre acte c’est d’établir la mouture du fonds monétaire africain. C’est ce fonds qui enrayerait les effets négatifs des banques occidentales qui a précipité son assassinat par les forces de l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord), une armée occidentale coalisée pour mettre hors d’état de nuire tout Etat pauvre ou un président du tiers monde s’opposant à l’impérialisme occidental. Malheureusement le président Gbagbo leur a déclaré la guerre en demandant le démantèlement et le rapatriement des bases militaires onusiennes et françaises en décembre 2010 du sol ivoirien. Ce crime de lèse-majesté ne lui sera jamais pardonné.

Koné Katina, ministre du budget sous Gbagbo, soutient que la côte d’ivoire voudrait sortir du colonialisme financier, raison pour laquelle elle projetait de créer une monnaie commune avec le voisin ghanéen. Selon lui,  ces deux pays détiennent plus de 60% de la production mondiale du cacao. Ce qui a poussé la même armée occidentale coalisée à bombarder tout le pays et même la résidence officielle de Gbagbo, à la grande satisfaction des occidentaux et leurs suppôts. Son internement à la CPI aujourd’hui n’est que l’exécution logique de la charte occidentale qui méprise tout homme opposé à leurs intérêts.

Désormais la formule toute trouvée pour décourager les pays pauvres de s’opposer à leurs intérêts c’est la Cour Pénale Internationale. La tactique c’est de fomenter des tueries dans les nations du tiers monde où leurs intérêts sont menacés, faire intervenir leur armée coalisée et arrêter les leaders, s’ils ne sont pas tués, qui luttent pour l’affranchissement de leur pays.

Pour ce faire les impérialistes suscitent des opposants fantoches qu’ils arment pour créer la chienlit dans tout le pays. Cette tactique a été appliquée en Côte d’Ivoire de 2002 à 2011. D’abord, ils profitent du cafouillage pour voler et piller les ressources minières du pays. Ce sont ces mêmes occidentaux, auteurs d’embargo sur l’or, le diamant, le manganèse, le binôme cacao-café…ivoiriens transitant par le Burkina Faso arrière base de déstabilisation devant satan  qui sont les premiers acheteurs de ces matières premières interdites. C’est vraiment en divisant conformément à leur charte qu’ils règnent, exploitent, pillent et remplissent leurs banques les rendant puissantes (FMI,BM,club de paris…). Aujourd’hui la CPI n’est qu’une tactique très raffinée de ce manège datant plus de cent ans. Vivant sur des sols et sous-sols pauvres, les occidentaux ont en mémoire leur triste passé fait de misère extrême en telle enseigne que dès le 15e siècle, ayant acquis le savoir chinois en armement leur conférant une suprématie certaine,  ils avaient cherché des contrées pour apporter des bouées de sauvetage à leur grande pauvreté. De Christophe Colomb (génocidaire de plus d’un million de Taïnos-mayas) au gouverneur Angoulvant(génocidaire des ivoiriens au début du 20ème siècle) l’objectif est resté inchangé : exterminer les indigènes pour s’approprier leurs richesses. De nos jours le pétrole de Benghazi en Lybie leur revient gratuitement comme butin de guerre après leur forfait commis sur Kadhafi. De même Gbagbo à la CPI c’est à cœur joie que les français et américains s’adonnent au pillage des richesses ivoiriennes. Pour preuve, la grande misère sévit en ce moment même en Côte d’Ivoire malgré la disposition de l’entièreté du territoire et les promesses de pluies de milliards de francs par Ouattara aux ivoiriens.

La charte de l’impérialisme reste sans conteste la matrice d’action des pays occidentaux dans des contrées qu’ils qualifient eux-mêmes de tiers monde. C’est elle qui justifie les crimes de sang et crimes économiques qu’ils ne cessent de commettre çà et là. Des femmes et des enfants impunément massacrés en Afghanistan, en Lybie, en Côte d’Ivoire… ne pourront jamais constituer de crimes contre l’humanité. Puisqu’ils ne font pas partie de la race que la charte de l’impérialisme protège. Et d’ailleurs la CPI n’est pas faite pour les occidentaux. Comme il serait saugrenue de déporter un leader du tiers monde aujourd’hui d’une colonie à l’autre, cf. Samory Touré(Gabon), Behanzin(aux Antilles), Aniaba, roi Abouré (Togo), déportation des résistants Abbeys (Congo et Centrafrique), la CPI devient la forme raffinée de l’application de la charte de l’impérialisme. Et le FMI et la banque mondiale, usuriers et vampires des richesses du tiers monde.

Claude Fernando Ayewa

 Source: moacinter

lundi 24 février 2020

Le Sénégal construit un des plus grands parcs éoliens d’Afrique






 


L’Afrique dispose d’un important potentiel en matière d’énergies renouvelables. Des pays africains comme le Maroc, l’Egypte, l’Ethiopie, le Burkina, ou le Kenya…  l’ont bien compris : ils se sont récemment lancés dans l’exploitation de leurs ressources renouvelables, autant par conscience écologique (lutte contre le réchauffement climatique) que par contraintes économiques (réduire le poids du pétrole dans l’économie).
C’est notamment le cas du Sénégal qui, en 2014, se lance dans un important chantier de développement économique visant notamment à réduire les importations de pétrole grâce au développement de projets de production d’électricité 100% renouvelable.
Le parc de Taiba Ndiaye, qui deviendra à terme un des plus grands parcs éoliens d’Afrique, fait partie des projets phares de cette transition énergétique. Présentation.

Réception des premières pièces des turbines éoliennes

C’est à 90 kilomètres au nord de la capitale sénégalaise Dakar, dans la région de Thiès, que se construit depuis septembre 2018 un des plus grands champs éoliens du continent africain.
Et le moins que l’on puisse dire c’est que le gouvernement du Sénégal a vu les choses en grand pour assurer la réussite de sa transition vers les énergies propres.
Le parc de Taiba Ndiaye alignera en effet 46 turbines sur une superficie de plus de 40 hectares. Chaque machine affichera une hauteur de 117 mètres et sera équipée d’un rotor de 125 mètres de diamètre.
Grâce à une puissance cumulée totale de 158,7 MW, ce site de production d’électricité renouvelable génèrera annuellement quelques 415.000 MWh totalement respectueux de l’environnement. À ce titre, il permettra au Sénégal d’éviter chaque année l’émission de plus de 300.000 tonnes de dioxyde de carbone.
Mais pour l’heure, le chantier suit son cours et les premières pièces composant les turbines éoliennes Vestas ont été réceptionnées par le maitre d’œuvre le 23 mai dernier au Port autonome de Dakar.
Le gouvernement sénégalais a d’ailleurs organisé à cette occasion une cérémonie officielle en présence du Ministre en charge de l’Energie et du Pétrole, Mouhamadou Makhtar Cissé, et de l’ambassadeur des Etats-Unis au Sénégal, Tulinabo S. Mushingi.


Un investissement de plus de 340 millions

Si les premiers coups de pioche n’ont été donnés que récemment, le projet éolien de Taiba Ndiaye date de 2007.
Il a en effet été lancé par la société française Sarreole il y a plus de 10 ans, avant de bénéficier du soutien du gouvernement dans le cadre de sa transition énergétique (le Plan Sénégal Émergent de 2014).
Le consortium britannique Lekela Power, qui rejoint Sarreole en 2016, prendra finalement le contrôle du projet à 91,75% en juillet dernier, lors d’une opération d’augmentation du capital.
Au final, le parc de Taiba Ndiaye aura nécessité un investissement total de plus de 340 millions d’euros. La moitié de cette enveloppe financière aura été fournie par l’Overseas Private Investment Corp, une institution américaine spécialisée dans le financement de projets de développement ; l’autre moitié provenant d’EKF, une société danoise de crédit à l’exportation.

La Sénélec, l’énergéticien public du Sénégal, a signé en 2013 un contrat d’achat de l’électricité produite par le parc de Taiba Ndiaye. Courant sur une période de 22 ans, ce contrat vise à assurer que le tarif de vente de cette électricité verte soit compétitif et bénéficie à au moins deux millions de Sénégalais.

Une mise en service en trois temps

Le Sénégal est depuis de nombreuses années largement dépendant des importations d’hydrocarbures fossiles pour ses besoins énergétiques.
En 2015, les importations de matières fossiles ont représenté près de 10% du PIB du pays. Contraint par de nouvelles problématiques écologiques, et soucieux de freiner le poids de ces énergies sur son économie, le Sénégal décide donc en 2014 d’introduire le renouvelable dans son mix énergétique.
L’objectif est de porter la part des énergies renouvelables jusqu’à 20 voire 30% du mix énergétique sénégalais dans les prochaines années.
Les installations éoliennes de Taïba Ndiaya permettront au gouvernement d’atteindre en partie cet objectif : lorsqu’il sera entièrement opérationnel, ce projet éolien représentera en effet 15% de la production électrique nationale.
Avant d’atteindre son plein régime, le parc de de Taïba Ndiaya devra cependant patienter encore quelques mois. Sa mise en service se fera progressivement. Une première tranche de 50 MW sera raccordée au réseau sénégalais en décembre 2019.
Il faudra ensuite attendre avril 2020 pour le lancement de la seconde tranche (50 MW) puis juillet 2020 pour le raccordement de la troisième et dernière tranche (57,8 MW).