dimanche 30 octobre 2011

Article de Cheikh Yérim seck sur bébé Modou condamné pour 37 millions de nos pauvres sous!!!!



Bébé Modou pleure. Bébé Modou souffre. Et Bébé Modou se meurt. Cet enfant si mignon est en proie à la douleur sous les yeux de millions de Sénégalais. Il a des problèmes de santé respiratoire, il a besoin de 37 millions pour subir une opération qui le mettra hors de danger et lui permettra de vivre heureux comme la plupart des enfants. Son père a lancé un pathétique appel, une star de la scène musicale sénégalaise, Carlou D en l’occurrence, s’est proposé de parrainer cet enfant et de mettre sa notoriété au profit d’une solution salvatrice. Mais Bébé Modou est toujours en rade, avec son état qui devient de pus en plus désespérant. Sommes-nous devenus indifférents à la souffrance ? Sommes- nous devenus blasés face aux difficultés de nos concitoyens les plus démunis ? Certes, il y a eu quelques cas d’escroquerie de parents qui avaient mis en photo leurs progénitures dans les journaux et qui, après avoir ramassé un petit pactole, ont consacré cet argent à des boubous en bazin ou à l ‘achat d’un beau mouton de Tabaski. Certes, nous sommes dans un pays de croyants et le sort que Dieu nous impose de respecter fait que toutes nos misères ne peuvent être réglées par le biais de la charité. Mais d’abord, comment se fait-il que Bébé Modou ne puisse pas être soigné chez nous ? Comment voulez-vous que nos dirigeants, qui se font soigner de la moindre migraine en France, se préoccupent de la nécessité d’implanter un système sanitaire performant sous nos cieux ? Que représentent 37 millions en regard de certaines excentricités libérales, comme celle d’entretenir la clientèle des souteneurs qui font la claque lorsque le président va faire un tour à l’étranger, comme à l’ONU récemment, où sa distribution de dollars a fait tourner la fête en pugilat ? Que représentent 37 millions pour le président Wade, la somme nécessaire pour sauver Bébé Modou, lorsqu’il est capable de tranquillement offrir 50 millions à un lutteur déjà grassement rétribué par ses cachets et ses multiples sponsors ? Peut-être que si d’ailleurs un de ces sponsors qui envahissent les arènes donnait une partie de l’argent nécessaire à la survie de Bébé Modou, ce geste sauverait ce dernier et boosterait l’image de la marque qui aura fait acte de générosité. Peut-être que si les grandes familles religieuses de ce pays, qui reçoivent de leurs fidèles des sommes extravagantes en « hadiyas », rétrocédaient à une « Fondation Bébé Modou » 1% de leurs encaissements, leurs prières en sus, leurs rôles et leurs influences seraient compris et magnifiés. Peut-être que si nos « milliardaires » qui se pavanent à la « une » des journaux people, roulent en carrosses luxueux et vivent en châteaux dorés, se fendaient de 10% de ce qu’ils donnent ostensiblement à des décès, pour des morts, leur réussite aurait plus de sens et leur générosité plus d’utilité et de panache. Peut-être que si tous les ministres régulièrement invités à parrainer tel ou tel anniversaire de chanteurs et chanteuses à Sorano, qu’ils viennent couvrir de grasses enveloppes, les donnaient à Bébé Modou, leur prestige serait encore plus grand et on les sentirait plus proches de nous et de nos préoccupations. Mais ne rêvons pas… Peut-être que si les enfants terribles de Pape Diop, d’Idrissa Seck et de Madické Niang se mettaient en bande pour braquer leurs papas respectifs, et remettaient à Bébé Modou leur butin, le peuple sénégalais les fêterait au Nirvana, comme de sympathiques « Robin de Bois », ce héros qui volait les riches pour donner aux pauvres. Peut-être aussi que si chacun d’entre nous donnait ne serait-ce que l’équivalent d’une recharge téléphonique, qu’on dépense pour raconter souvent n’importe quoi, nous nous sentirions un petit peu plus fiers de nous et de notre sens de la compassion, qu’on a quelque peu perdu. Bébé Modou doit être sauvé. C’est une cause nationale à brandir et à soutenir de toutes nos forces et de toutes nos âmes. Chaque jour qu'il passe dans son état végétatif actuel est plus scandaleux que le scandale.

Par Cheikh Yerim Seck

samedi 29 octobre 2011

Besoins de la pouponnière de Mbour en Lait. C'est énorme!!!!! Aidons les.

TIRAGE AU SORT DE LA CAN 2012: LE SENEGAL BIEN TOMBE???


La CAN 2012 devrait être la Coupe d’Afrique des Nations la plus ouverte de l’histoire. Le tirage au sort l’a prouvé avec un tirage au sort équilibré où les ténors devront assurer pour ne pas se laisser prendre par le bouleversement hiérarchique en place sur le continent. La Guinée équatoriale ouvrira le bal face à la Libye.

- Groupe A : Guinée équatoriale, Libye, Sénégal, Zambie
Enorme outsider de la compétition, le Sénégal va pouvoir démarrer la compétition tranquillement dans une poule a priori à sa portée. Mais les Lions devront se méfier de la Guinée équatoriale, le pays hôte, qui aura toute une nation derrière elle, et de la Zambie qui se fait un malin plaisir à jouer les coupeurs de têtes. Surtout depuis le retour d’Hervé Renard, qui avait emmené les Chipolopolo en quarts de finale de la CAN 2010. Le Petit Poucet libyen devra rééditer l’exploit qui lui a permis de ce qualifier.

- Groupe B : Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Soudan, Angola
Un favori, deux outsiders et un retour. S’il fallait en nommer un, ce groupe B serait sans doute le groupe de la mort. Comme d’habitude pour les Eléphants. Car pour assumer leur statut de candidat à la victoire finale, la Côte d’Ivoire devra se défaire du Burkina Faso, l’équipe qui monte sur le continent, et de l’Angola, quart de finaliste de la dernière édition. Le Soudan reste une inconnue a priori à la portée des hommes de François Zahoui.

- Groupe C : Gabon, Maroc, Tunisie, Niger
C’est sans doute le plus équilibré. Entre le Gabon, pays hôte, le Niger, l’équipe surprise, et les deux ténors maghrébins, le Maroc et la Tunisie, l’affaire s’annonce corsée. Sur le papiers, Lions de l’Atlas et Aigles de Carthage semblent avoir ce qu’il faut pour s’extirper de cette poule. Sauf qu’il faudra se défaire du pays hôte et du Niger, qui a prouvé qu’il n’avait peur de rien en se qualifiant face à l’Afrique du Sud et l’Egypte.

- Groupe D : Ghana, Botswana, Mali, Guinée
Les Blacks Stars, finaliste de la dernière édition, n’auront pas la partie facile. La Guinée avance masquée mais sûre d’elle après avoir fait sauté le Nigeria à la surprise générale. De son côté, le Mali d’Alain Giresse a bataillé pour valider son billet mais il dispose en Keita d’un leader capable de transcender les Aigles. Quant au Botswana, c’est tout simplement le premier qualifié des éliminatoires. Un adversaire toujours compliqué à manœuvrer.
- Calendrier : du 21 janvier au 12 février 2012. Les deux premiers de chaque groupe sont qualifiés pour les quarts de finale.
Article de WWW.notresenegal.com

mardi 25 octobre 2011

10 choses que vous ne devriez jamais dire à votre boss!!!!!!!


10 choses que vous ne devriez jamais dire à votre boss
Dans la sphère professionnelle, tout le monde a un rôle à jouer. Celui de votre patron est particulièrement difficile : tout en nuances, il doit à la fois être celui qui tend le bâton et la carotte. Une règle d’or cependant, même s’il se montre amical gardez en tête que votre boss n’est pas votre ami ! Voici les dix choses qu’il vaudrait mieux éviter de lui dire…
1/ Moi si j’étais à votre place…
De là où vous vous tenez, les choses semblent évidentes. C’est un peu comme quand, devant votre télé, vous pestez contre les candidats des jeux télévisés qui ne trouvent pas les bonnes réponses alors que vous, tranquillement installée dans votre canapé, oui. La critique est facile, mais mieux vaut la garder pour vous, car c’est au patron d’assumer les responsabilités des décisions prises, et qu’il a, en général, une vision beaucoup plus transversale des problématiques de l’entreprise. « Je trouvais que mon boss prenait souvent des décisions incongrues » explique Karine, graphiste en agence, « Un jour je lui ai fait remarqué. J’aurais mieux fait de me taire : j’ai eu droit à un cours magistral sur les rouages administratifs de ma boîte et j’ai compris que je ne savais pas tellement de quoi je parlais ». Chacun à sa place, il n’y a qu’Iznogoud qui a le droit de vouloir être calife à la place du calife.
2/ Je m’ennuie…
C’est fort possible. Une activité professionnelle connait aussi ses mouvements de creux. Pourtant, ces fluctuations n’ont pas d’impact sur votre salaire, qui repose sur une base fixe. Même si vous vous tournez les pouces, évitez de vous en vanter auprès de votre patron. D’une parce qu’il trouvera forcément un truc à faire auquel vous n’avez pas pensé. De deux, parce qu’il n’a tout simplement pas besoin de le savoir, ça vous laisse le temps d’aller faire un tour sur Yahoo pour Elles !
3/ Une autre fois, là j’ai pas le temps.
« Le jour où j’ai dit ça à mon boss, il est tranquillement retourné dans son bureau avant de m’appeler» confie Eléonore, assistante d’édition. « J’ai compris que j’avais peut-être été trop loin, dans la mesure où c’est à lui de définir mes priorités au boulot, pas l’inverse ». Le rôle principal de votre patron est de rythmer la valse des tâches qui vous incombent, mieux vaut donc lui laisser la possibilité de décider des urgences : « En fait, il me confiait un dossier important, je me suis montré sèche dans ma réponse uniquement parce que j’étais occupée à faire des photocopies, j’aurais dû d’abord écouter ce qu’il avait à me dire avant de refuser ». Dans le doute, même si vous êtes débordée, évitez un refus trop abrupt. Prenez le dossier en question et donnez vous les prochaines heures pour y voir plus clair. Si vraiment les choses deviennent difficiles, il sera toujours temps d’expliquer à votre patron que vous êtes surchargée et que vous avez besoin d’aide. C’est également son rôle d’être à vos côtés quand il le faut.
4/ Je me demande ce que vous feriez sans moi…
Il a probablement déjà sa petite idée sur le sujet, et la pile de 300 lettres de motivation sur son bureau est là pour le prouver. Personne n’est indispensable (malheureusement), et un patron perd rarement du temps à flatter l’égo d’un salarié un peu trop sûr de lui. Restez humble.
5/ Hihihi… J’avais menti sur mon CV !
La loi du 31 décembre 1992, autorise l’employeur à vérifier les informations présentes sur votre CV. Pas de panique, vous ne risquez pas la prison pour avoir écrit que vous parliez couramment le chinois. A moins de mentir sur des choses pouvant s’avérer dangereuses, comme dire que vous êtes médecin alors que vous avez simplement joué à Docteur Maboule quand vous étiez enfant, vous n’encourrez pas de poursuites judiciaires. En revanche, vous vous grillez auprès de votre employeur, et pour peu que vous bossiez dans un secteur où les gens parlent entre eux, autant dire que votre réputation va tomber à l’eau. Tous les petits mensonges ne sont pas bons à dire, même si vous vous sentez à l’aise avec votre patron : ce n’est pas votre ami !
6/ Je vous aime !
Oh bah oui ça arrive, d’après OpinionWay 31% des Français ont rencontré l’amour au bureau. Mais assurez-vous d’abord de recevoir de vrais signaux de la part de votre boss avant de vous lancer. Attention toutefois, larguer un type qu’on trouve lourd c’est normal, mais est-ce que vous vous imaginez continuer à le croiser au boulot tous les jours ? Et pire, que ce soit lui qui puisse décide de vos augmentations et vous fasse payer votre rupture au prix fort ? Pour cela on applique le célèbre adage : No zob in job !
7/ Bah… Je ne sais pas.
« Je ne sais pas » est une réponse qui vous fait passer pour tout, sauf pour une personne professionnelle. Bien sûr, vous ne pouvez pas tout savoir, et bien sûr, c’est toujours mieux de le reconnaître simplement. Mais « je ne sais pas » n’est pas une réponse. Une vraie réponse, au travail, c’est oui ou non, vous évitez de faire perdre du temps à tout le monde.
8/ Franck fait des achats sur internet pendant les heures de bureau !
Ce n’est pas beau de cafter ! Même si vous pensez que cela peut donner une bonne image de vous à votre patron, il se peut que ce dernier n’apprécie pas votre attitude : le sacro-saint esprit d’entreprise veut qu’on joue la solidarité plutôt que de se tirer dans les pattes. Au delà de ça, vous pouvez simplement vexer votre boss, car le message sous-jacent est surtout qu’il ne sait pas manager son équipe.
9/ Cette idée est vraiment mauvaise !
Oui, mais c’est son idée. Evidemment, votre boss prend peut-être une mauvaise décision, mais vous devrez faire preuve de diplomatie pour le dire. « J’ai déjà été maladroite avec ma patronne » explique Tatiana, coiffeuse dans un salon à Paris, « Je trouvais qu’elle s’y prenait mal pour préparer la couleur d’une cliente. Elle m’a remise à ma place, j’ai fini la journée à faire les shampoings ». Car votre boss reste avant tout humain : il se vexe, il boude, il se venge. Ménagez-le !
10/ J’ai fait un rêve érotique à propos de vous !
Ok, l’ambiance est détendue, mais du calme ! Les confidences de ce genre ne sont pas appropriées et pourraient même être mal interprétées. D’ailleurs, profitez-en pour relire le passage du règlement intérieur de l’entreprise concernant le harcèlement sexuel, puis faites un tour du côté des textes de lois : tout salarié ayant procédé à des agissements de harcèlement sexuel est passible de sanctions disciplinaires. En outre, le harcèlement sexuel est un délit puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. Ça fait cher la blague !
Rafaële Réal © Pampa Presse

lundi 24 octobre 2011

Voici La lettre qui lui a valu 2 ans de prison ferme!!!!!


 














À M. Cheikh Tidiane DIAKHATE
Pdt du Conseil Constitutionnel
Réf : 11/CS/SG/MNS/003
Objet : Doléance du peuple sénégalais aux membres du Conseil constitutionnel


Nous sommes venus vous rappeler aujourd’hui, le serment tacite que vous avez fait au peuple sénégalais en acceptant votre statut de membre du Conseil constitutionnel. Vous avez juré de fidèlement remplir vos fonctions, de les exercer en toute impartialité dans le respect de la Constitution, de garder le secret des délibérations et des votes, de ne prendre aucune position publique, de ne donner aucune consultation sur les questions relevant de la compétence du Conseil. Il nous semble aujourd’hui que vous avez manqué à vos engagements et à votre parole, et que vos séminaires, vos rassemblements, ne sont que les signes avant-coureurs d’une forfaiture annoncée.

Or la candidature de Wade aujourd’hui ne relève pas uniquement de considérations juridiques ou constitutionnelles, elle est tout simplement immorale. La presse et l’opposition s’empressent de dénoncer une troisième candidature du chef de l’Etat, en vertu des engagements qu’il aurait pris de ne jamais se représenter et des modifications qu’il aurait lui-même apportées à la Constitution, nous la refusons au nom de la dignité nationale.
Nous tenons à vous rappeler que les fonctions du chef de l’Etat exigent une intégrité sans faille destinée à garantir la dignité sénégalaise. Parce que nous aspirons à vivre dignement, nous voulons mettre un terme au fatalisme du peuple sénégalais qui par résignation a fini par accepter les abus de l’Etat, l’assistanat, et l’opprobre. Ce que nous exigeons, c’est la restauration des valeurs républicaines dont Wade lui-même, dans son double langage, se réclame lorsqu’il réaffirmait : « … avec force son attachement à l’observation stricte des règles de transparence et d’éthique dans la gestion des affaires publiques».

Nous vous invitons à le prendre au mot et à revisiter les dix ans de malversations financières que nous venons de traverser. Les contradictions multiples du chef de l’Etat, ses revirements, ses manquements à la parole donnée, le détournement manifeste des deniers publics par les membres de son entourage et de sa famille, sa tentative de corruption d’un membre du Fmi et son implication directe dans l’assassinat de Maître Babacar Sèye lui interdisent de briguer pour une troisième fois la magistrature suprême.
- On n’organise pas de festival dans un pays sans électricité et sans feux rouges.
- On ne construit pas de statue de la «renaissance» dans un pays sans hôpitaux.
- On n’engage pas le salaire des retraités dans des escroqueries financières.
Wade doit tomber, l’honneur du Sénégal l’exige ! Nous sommes venus chez vous manifester nos ressentiments et vous désigner comme les responsables de nos souffrances quotidiennes. Wade peut aujourd’hui violer l’éthique républicaine sans en souffrir les conséquences, à cause d’hommes comme vous. Demain, lorsque la parole sera à la rue, nous reviendrons plus nombreux afin que vous nous rendiez des comptes. «Vivre coûte beaucoup, mourir également. Faire front exige de la dignité». Il ne sera pas dit que nous ne vous avons pas offert la possibilité de faire front avec nous.

Le Secrétaire Général
Malick Noël SECK
Ampliation : Membres du Conseil Constitutionnel
Malick Noël SECK

vendredi 21 octobre 2011

L’homme qui a perdu 11 milliards

L’homme qui a perdu 11 milliards
Vous avez aimé Jérôme Kerviel et sa gigantesque « paume » de 5 milliards d'euros à la Société générale ? Kweku Adoboli et sa fraude à 2 milliards de dollars chez UBS ? Alors voici Carlos Slim Helu… l'homme qui a perdu 11 milliards de dollars depuis février, si l'on en croit les estimations du magazine américain Forbes.
Mais soyez immédiatement rassuré ! A la différence des deux premiers, celui-ci avait largement les moyens de se permettre ce dérapage. Carlos Slim n'est en effet ni un obscur « trader », ni un escroc patenté façon Bernard Madoff, mais tout simplement… l'homme le plus riche du monde, y compris après sa contreperformance récente. Car s'il ne pèse plus aujourd'hui « que » 63 milliards de dollars, c'est encore trois de mieux que ce que vaut son dauphin, un certain Bill Gates, fondateur de Microsoft.
Assurément, Carlos Slim est beaucoup moins médiatique que son suiveur, mais il partage avec lui deux points communs, outre son ultra-richesse : il est également nord-américain (même s'il est citoyen du Mexique et non des Etats-Unis) et a aussi fait fortune dans un business à fort contenu technologique. Dans son cas, il s'agit des télécommunications. Né en 1940 dans une famille d'origine libanaise, notre homme, porté sur les mathématiques, a d'abord fait des études d'ingénieur. Très jeune, il s'oriente cependant vers une activité tout autre : le courtage de biens immobiliers. C'est ainsi qu'il développe son patrimoine. Il met ensuite à profit la crise économique mexicaine du début des années 1980 pour investir à bon prix dans divers secteurs : mines, construction, commerce de détail, tabac ou encore services financiers.
D'ores et déjà, sa fortune est faite. Mais c'est en 1990 qu'il fait le grand bond en avant. Tout d'abord, la société qu'il a fondée, Grupo Carso, entre en bourse. Mais surtout, soutenu par des amis politiques, dont l'ancien président mexicain Carlos Salinas, il rachète cette même année la compagnie nationale mexicaine de téléphonie Telmex, en consortium avec d'autres investisseurs, dont  France Télécom national, mettant ainsi la main sur un juteux monopole. S'il continue depuis à investir dans d'autres secteurs, c'est désormais le fer de lance de sa colossale fortune. Depuis 1999, il a aussi entrepris d'étendre ses activités à l'étranger, grâce à l'opérateur de téléphonie America Movil, coté à New-York, qui compte aujourd'hui près de 300 millions de clients dans 18 pays du continent américain.
L'année 2011 n'a pas été rose pour l'entreprise, encore très dépendante de ses activités au Mexique. Elle a notamment été condamnée à un milliard de dollars d'amende par l'autorité nationale de la concurrence, à cause de prix trop élevés pratiqués pour l'accès à son réseau. De plus, le groupe audiovisuel Grupo Televisa vient de racheter un concurrent d'America Movil en difficultés, Iusacell. Ajoutez à cela un recul du peso mexicain face au dollar et on comprendra que l'étoile de Carlos ait légèrement pâli cette année. Entre 2010 et 2011, sa fortune avait bondi de 20 milliards de dollars d'un seul coup… on ne peut pas gagner à chaque fois !
Emmanuel Schafroth

jeudi 20 octobre 2011

les images du colonel Kadhafi mort

La télévision Al Jazeera a diffusé les images du colonel Kadhafi mort, prises avec un téléphone portable.
Sur la photo, on voit le visage ensanglanté de Kadhafi.
Une source au sein du CNT avait antérieurement déclaré que l'ex-leader libyen Mouammar Kadhafi était décédé ce jeudi à Syrte des suites de ses blessures.

Malick Noël Seck, un opposant condamné à 2 ans fermes pour une lettre assez identique à celle du président actuel, jadis opposant!!!!

Sénégal: un opposant condamné à 2 ans ferme pour menace de mort à magistrat



Sénégal: un opposant condamné à 2 ans ferme pour menace de mort à magistrat
DAKAR - Un opposant sénégalais, accusé de menace de mort et outrage à magistrat pour avoir dénoncé le silence de juges sur la candidature du président Abdoulaye Wade à la présidentielle de 2012, a été condamné jeudi à deux ans de prison ferme par un tribunal de Dakar.

Le tribunal déclare le prévenu coupable des faits qui lui sont reprochés et le condamne à deux ans d'emprisonnement, indique le jugement à l'encontre de cet opposant, Malick Noël Seck, lu par le président du tribunal des flagrants délits.

Malick Noël Seck est secrétaire général de Convergence socialiste, un mouvement affilié au Parti socialiste sénégalais (PS, opposition).

Il lui est reproché d'avoir menacé et outragé le Conseil constitutionnel dans sa lettre ouverte, remise le 10 octobre au siège de l'institution. Il y dénonçait le silence des cinq magistrats du Conseil sur la candidature de M. Wade à l'élection présidentielle, la jugeant immorale.

Nous sommes venus vous rappeler aujourd'hui le serment tacite que vous avez fait au peuple sénégalais en tant que membres du Conseil constitutionnel, il nous semble aujourd'hui que vous avez manqué à vos engagements et à votre parole, écrivait-il dans cette lettre dont l'AFP a reçu copie.

Wade doit tomber, l'honneur du Sénégal l'exige! Nous sommes venus chez vous manifester nos ressentiments et vous désigner comme les responsables de nos souffrances quotidiennes. (...) Demain, lorsque la parole sera à la rue, nous reviendrons plus nombreux afin que vous nous rendiez des comptes, ajoutait-il.

Le Conseil constitutionnel doit décider en janvier de la validité des candidatures à la présidentielle, dont le premier tour est prévu le 26 février 2012, qu'il aura reçues.

Abdoulaye Wade, 85 ans, a été élu en 2000 puis réélu en 2007 et a annoncé en 2009 qu'il se représenterait pour un nouveau mandat, après avoir dit le contraire deux ans plus tôt. Dans un récent entretien à un quotidien sénégalais, il a réaffirmé qu'il serait bel et bien candidat et allait terrasser ses opposants dès le premier tour.


L'opposition et des organisations de la société civile ont récemment exigé qu'il annonce fin octobre le retrait de sa candidature qu'ils jugent anticonstitutionnelle, menaçant de multiplier les manifestations de rue pour le forcer à ne pas se représenter.

Mort de Kadhafi : Syrte, berceau et tombeau du "Guide" lybien!!!!!

Mort de Kadhafi : Syrte, berceau et tombeau du "Guide"

La mort de Mouammar Kadhafi coïncide avec la prise de la ville de Syrte, dernier bastion des pro-kadhafiste, mais surtout ville natal de l'ancien « Guide » libyens.
Le centre de conférence de Ouagadougou dévasté par les combats
Le centre de conférence de Ouagadougou dévasté par les combats SIPA/Mohamed Messara
C'est dans sa ville natale que Mouammar Kadhafi a été arrêté et blessé, mercredi 20 octobre. Depuis la prise de Tripoli le 23 août, la ville de Syrte était avec Bani Walid le dernier bastion de la résistance fidèle à Kadhafi. À 15 heures, le Conseil national de transition libyen confirmé la mort de l'ex-dictateur, et dans le même temps « la libération totale de Syrte » et donc de la Libye. Le siège de la ville durait depuis le 15 septembre.
Le colonel Kadhafi serait née, selon sa propre légende, sous une tente bédouine dans le désert  près de Syrte, en 1942. Ce grand port de pêche, était déjà connue dans l'antiquité pour ses marchés et les caravane venues d'Afrique centrale qui y faisait étapes. Durant les quarante ans de règne de Mouammar Kadhafi, Syrte aura eu une place toute particulière. Avec seulement 80.000 habitants (sur une population totale de 6 millions) avant le débuts des raids, Syrte était une ville stratégique qui bénéficié d'un traitement de faveur. 

Les ravages de la guerre

Il y avait créé le grand centre de conférences de Ouagadougou, au style grandiloquent et moderne, tranchant avec la vétusté et la simplicité architecturale du reste de la ville. En 1999, il y avait convoqué les chefs d'États africains pour les convaincre d'abandonner la vieille Organisation de l'unité africaine (OUA) pour l'Union africaine (UA).
Depuis mi-septembre, les combats ont dévasté les longues et étroites rues, caractéristique de la ville. Les boutiques et hôtels modestes qui la composent, ont aussi subi les ravages de la guerre. Aujourd'hui, Syrte a été abandonnée par des milliers de Libyens, fuyant les affrontements entre forces du CNT et pro-kadhafiste. Après plus d'un mois de siège, le berceau de Mouammar Kadhafi aura finalement craqué sous la pression des combattants du CNT et de l'Otan, devenant ainsi son tombeau.

Mort de Kadhafi : Les dates-clés du régime libyen

Capture et mort de Kadhafi


Mort de Kadhafi : Les dates-clés du régime libyen

Mouammar Kadhafi serait mort lors du bombardement de son convoi par l'OTAN ce jeudi midi. Le guide libyen était au pouvoir depuis 42 ans.
Mouammar Kadhafi
Mouammar Kadhafi 
Mouammar Kadhafi a été tué jeudi dans la région de Syrte, dans l'est du pays, ont annoncé les nouvelles autorités libyennes. « Nous annonçons au monde que Kadhafi a été tué aux mains des révolutionnaires », a indiqué à la presse le porte-parole officiel du Conseil national de transition (CNT) à Benghazi (est), Abdel Hafez Ghoga. « C'est un moment historique, c'est la fin de la tyrannie et de la dictature. Kadhafi a rencontré son destin », a-t-il dit.
La Libye aura passé 42 ans sous le régime du colonel Kadhafi arrivé au pouvoir en 1969 et dont la mort a été annoncée ce jeudi. Voici les dates-clés de son règne :

1er sept 1969 : Le "Mouvement des officiers unionistes libres", dirigé par Mouammar Kadhafi, s'oppose au roi Idriss et installe un Conseil de commandement de la Révolution.
1973: La Libye occupe la bande d'Aouzou (nord du Tchad) jusqu'en 1994. Entre-temps, les forces libyennes interviennent plusieurs fois dans le conflit tchadien.

Sept 1976: Parution du "Livre vert" de Kadhafi qui rejette marxisme et capitalisme.

Mars 1977: Naissance de la "Jamahiriya" arabe populaire libyenne ("Etat des masses"). Instauration du Congrès général du peuple, des comités populaires et des comités révolutionnaires.

8 mai 1984: Fusillade d'opposants contre la caserne Aziziya à Tripoli, revendiquée par le Front national pour le salut de la Libye (FNSL).

8 jan 1986: Washington met fin aux relations économiques avec la Libye et appelle à traiter Kadhafi "comme un paria", accusé d'être "impliqué" dans les attentats de Rome et Vienne (déc 1985).
15 avr: Raid américain sur les résidences de Kadhafi à Tripoli et Benghazi (44 morts), en représailles à un attentat à Berlin-ouest.

14 nov 1991: Deux Libyens sont inculpés de participation à l'attentat contre un Boeing de la PanAm au-dessus de Lockerbie, en Ecosse (déc 1988, 270 morts). En 2001, Abdelbaset Ali al-Megrahi est condamné à la prison à vie par une cour écossaise aux Pays-Bas (libéré en 2009).

31 mars 1992: Embargo aérien et militaire de l'ONU, suivi de sanctions économiques. Les dernières sanctions seront levées en 2003 après un accord de dédommagement avec les familles des victimes de Lockerbie.

1995: Expulsion de plus de 300.000 étrangers "en situation irrégulière". Tripoli avait renvoyé en 1985 30.000 travailleurs tunisiens, provoquant la rupture, jusqu'en 1987, des relations diplomatiques avec la Tunisie.

10 mars 1999: La justice française condamne à la prison à vie par contumace six agents libyens accusés d'être les auteurs de l'attentat du DC-10 français d'UTA au Niger (170 morts en 1989).

19 déc 2003: Tripoli annonce renoncer à développer des armes de destruction massive.

9 jan 2004: Accord d'indemnisation des familles des victimes du DC-10.

2005: Plusieurs compagnies pétrolières, notamment américaines, reprennent leurs opérations.

15 mai 2006: Rétablissement de relations diplomatiques complètes avec Washington. Retrait de la Libye de la liste américaine des Etats soutenant le terrorisme.

24 juil 2007: Libération après huit ans de prison de cinq infirmières bulgares et d'un médecin palestinien, accusés d'avoir inoculé le sida à des enfants.

5 sept 2008: Visite de Condoleezza Rice, la première d'un chef de la diplomatie américaine depuis 55 ans.

2 fév 2009: Kadhafi, qui entend se faire appeler "roi des rois traditionnels d'Afrique", à la tête de l'Union africaine pour un an.
10 juin: Visite de Kadhafi en Italie après la signature d'un traité réglant le contentieux colonial.

15-19 fév 2011: Début de protestations sans précédent contre le régime, violemment réprimées dans l'Est. La contestation qui s'étend, va se transformer en insurrection et conflit armé. Le 19 mars, une opération est lancée par Washington, Paris et Londres sous mandat de l'ONU, avant que l'Otan n'en prenne les commandes le 31 mars. Le Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion, va s'imposer peu à peu sur la scène internationale.
23 août: Mouammar Kadhafi en fuite après la prise de son QG à Tripoli par les forces rebelles.
20 oct: Les nouvelles autorités annoncent la mort du dirigeant libyen déchu capturé à Syrte, sa ville natale assiégée depuis plus d'un mois qui est également tombée jeudi.

Moutassim Kadhafi capturé vivant à Syrte, affirme Al Djazira

LE CAIRE (Reuters) - Les chaînes de télévision par satellite Al Djazira et Al Arabia rapportent jeudi que Moutassim Kadhafi, un des fils de l'ex-dirigeant libyen, a été capturé vivant par les forces du Conseil national de transition (CNT) à Syrte, où, selon des responsables libyens, Mouammar Kadhafi a été tué dans la matinée.
On ignore si Moutassim se trouvait dans le convoi de son père, mortellement blessé alors qu'il tentait de fuir la ville tombée aux mains des forces du CNT après un siège de deux mois.