jeudi 18 juillet 2013

Deal de drogue au sein de la police sénégalaise



















































                 
L’affaire du deal de drogue au sein dela police sénégalaise impliquant l’actuel Directeur général de la police nationale (DGPN) le commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle, Abdoulaye Niang, connaît des développements importants avec l’entrée en jeu d’Interpol.

«Nous venons d’être informé par une de nos ONG partenaires européennes que la police des police s’est saisi du dossier du deal de la drogue dans la police sénégalaise. Car, cela ne peut et ne doit pas rester impuni», informe Mame Mactar Guèye, porte-parole de l’ONG islamique sénégalaise Jamra.

Depuis l’éclatement de cette affaire, cette structure réclame au Gouvernement de faire toute la lumière sur cette affaire aussi sérieuse impliquant la haute hiérarchie de la police sénégalaise et fustige l’attitude du général Pathé Seck qualifiant cette affaire de « règlement de comptes au sommet».

Le commissaire Abdoulaye Niang, actuel directeur général de la police nationale (DGPN) est mouillé par le rapport de son successeur à l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCTRIS), le commissaire Cheikhena Cheikh Saadbou Keïta, qui l’accuse de deal de drogue.

Le rapport de M. Keïta envoyé au ministre de l’Intérieur, détaille les relations entretenues par Abdoulaye Niang et les milieux des narcotrafiquants. Le commissaire Keïta traite l’actuel Directeur général de la police de «vulgaire trafiquant de drogue».

Le document révèle que M. Niang a aidé des malfaiteurs et fait revendre de la drogue pour son propre compte et s’est ainsi placé au cœur d’un trafic international de stupéfiants impliquant des dealers nigérians et sénégalais entretenus par la hiérarchie de l’Ocrtis dirigée pendant dix ans par Abdoulaye Niang.

D’ailleurs, le rapport indique que les trafiquants nigérians s’étaient emparés du contrôle de l’OCTRIS et finançaient ses patrons. L’ex-DGPN Codé Mbengue recevait aussi sa part du gâteau.

Dès la nomination d’Abdoulaye Niang à la tête de la Dgpn, Cheikh Keïta a saisi le ministre de l’Intérieur, le général Pathé Seck, pour l’informer des «dégâts» qu’il a laissés à l’Ocrtis.

En janvier 2013, Cheikh Keïta et Pathé Seck s’étaient rencontrés pour évaluer le travail effectué par le commissaire Niang à l’Ocrtis. Pour suivre cette affaire, le ministre de l’Intérieur l’a mis en rapport avec le colonel Diouf : l’entrevue entre les deux hommes a eu lieu le 22 mars 2013.

«La réputation et l’honorabilité de cette prestigieuse institution pourraient en souffrir sans compter que cela entacherait l’image du Sénégal. Ce fait porte préjudice au fonctionnement des services parce qu’ils sont nombreux les cadres qui sont au courant. Mes fonctions et les responsabilités qu’elles comportent sont les seules choses qui me font persister que le commissaire Niang s’est comporté à la tête de l’Office central pour la répression illicite des stupéfiants comme un vulgaire trafiquant de drogue», dit le commissaire Keïta.

Evoquant une indisponibilité, le commissaire Keïta a boycotté ce matin la cérémonie de passation de service avec son remplaçant, Mame Seydou Ndour comme constaté sur place par KOACI.COM Dakar.

Ndiack FAYE
18 Juillet 2013 - www.Koaci.com

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