mercredi 16 novembre 2011

LES PREUVES QUI ACCABLENT IDRISSA SECK ET SA FEMME



Or, jusqu’à ce jour M. Idrissa SECK fait la sourde oreille, comptant certainement sur le temps qui couvre tout du manteau de l'oubli. Il en de même d’une certaine presse à sa solde qui s’autocensure en faisant l’impasse sur une information de première main qui pourrait décrédibiliser son chouchou de candidat.
Nous sommes dès lors fondés à douter de sa moralité. Ne dit-on pas souvent, qui ne dit mot consent ?
En avril 2004, pendant que le peuple sénégalais dissertait sur les raisons de son départ de la plus haute station gouvernementale, la primature, M. SECK s’activait pour placer l’argent du contribuable sur des supports immobiliers et des actifs financiers pour son propre compte. Tout le contraire donc de ce qu’il déclarait en réponse à une question de l’honorable journaliste Abdou Latif COULIBALY, sur sa fortune, supposée être la source de sa brouille avec son père putatif. Voilà en substance ce que disait le futur quatrième Président du Sénégal : « Je ne me suis pas enrichi à la faveur du pouvoir. Les seules ressources que mon passage au pouvoir a mises à ma disposition et qui renforcent mes moyens d’intervention politique et sociale, ce sont les fonds politiques que le président de la République lui-même m’a alloués de façon discrétionnaire ».
Alors M. SECK, daignerez-vous répondre à la question rituelle, celle que se posent les sénégalais sur l’origine de votre matelas financier ?
En attendant ses explications sur l’origine de sa surface financière, laissons-nous donc aller aux méditations solitaires, un exercice de pur style, en réplique à son silence coupable.
Si on s’en tient à cette déclaration, on peut facilement conclure qu’il ne s’est pas enrichi à titre personnel à la source intarissable des fonds politiques. Nous sommes donc en droit de nous poser certaines questions. D’où est ce que peut venir donc les 895 millions CFA qui ont permis l’achat de l’appartement du 41 boulevard Raspail à Paris en mai 2004 ? Quelle est donc l’origine des fonds qui ont permis l’apport dans le capital social de la SCI CIRAS à hauteur de 328 millions CFA en juillet 2004 ?
Vu que M. SECK fait la politique de l’autruche, nous devons donc interroger son parcours professionnel pour nous faire une idée de ce qu’il pourrait tirer comme ressources dudit parcours.
A ce que nous en savons, M. SECK n’est pas héritier de Ndiouga KEBE encore moins de Djily MBAYE pour prétendre disposer d’un stock d’argent aussi colossal…Les seules fonctions rémunérées que nous lui connaissons se résument à ça : gestionnaire d'une PME d'informatique, Ministre du commerce, Directeur de cabinet du Président WADE, et enfin Premier Ministre du Sénégal. Depuis cette dernière fonction,  il est devenu un chômeur de luxe.
Ce parcours permet-il à quelqu’un aussi économe qu’il soit, de pouvoir dégainer 1 223 000 000 CFA en l’espèce de 3 mois uniquement pour se constituer des actifs immobiliers et financiers ?
Nous laissons le soin au peuple sénégalais de juger de la moralité de cet individu qui veut briguer son suffrage à l’appui des éléments de preuve qui sous-tendent notre démarche. (Voir facsimilé ci-dessous).
Par ailleurs, nous réitérons notre appel aux têtes d’affiche du landerneau politique sénégalais, à publier leurs déclarations de patrimoine de manière officielle à l’appui de leurs programmes politiques. Ceci est un minimum pour le respect de l’électorat qui se refuse désormais d’être du bétail électoral manipulable à souhait.

Mamadu JUUF

PS : MIIM DU RAGAL DINDI TUUMA LA !

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